De la linguistique, de la musique, de l'accessibilité numérique, des chats, de la santé mentale et du transhumanisme, des insultes et des rimes, des maths, de l'artisanat médiéviste, et des chats.
Je cherche l'orthographe de « à-coups » (comme dans « se déplacer par à-coups »), et donc je me demande… la lettre « à », dans combien de mots la trouve-t-on ? Eh bien la réponse est : pas beaucoup mais quand même. Quelqu'un s'est déjà posé la question il y a 9 ans.
Les simples :
Et puis tous les mots conçus à partir de ces derniers :
Et les mots composés : à-coups, vis-à-vis, etc.
Bonus : pietà, mais c'est de la triche c'est un mot estranger 😛
Kangaroo words : des mots qui contiennent leur synonymes (en anglais). Je me demande si ça existe en français ! Via l'Amoureux.
J'ai la chance de ne jamais avoir entendu de vive voix des gens dire que finalement ça vaaaa le bug de l'an 2000 n'a pas eu lieu, tout s'est bien passé. Oui, tout s'est bien passé parce que des milliers de gens ont bossé pendant des années pour préparer les systèmes. Et ce message de Damien Guard résonne fort, vu qu'apparemment il y a eu des soucis fin février. Le 29. Parce que tout un tas d'ordinateurs, de serveurs, de montres n'ont pas prévu un événement qui arrive tous les quatre ans. C'est déprimant.
On a beau être en mars il fait-tu quand même bin frette encore, non ? Coton ouaté (vidéo avec du son, de la musique, sans sous-titres), via Clochix.
iPhone live captions wow my 91 year dad (article en anglais) : excellent article qui montre que les outils d'accessibilité dans les objets technologiques (ici un téléphone) peuvent aider les personnes âgées. Via Adrian Roselli.
Rholalalala c'est mignon : Synchronised snooze session (c'est un gif animé, cliquez ou bien laissez votre souris au-dessus).
Suicide et santé mentale - Philosophy Tube (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres anglais et français, 30 minutes à peu près). Oumf. C'est une vidéo difficile à regarder mais elle est importante. Attention : comme le titre l'indique, ça parle de tentatives de suicide, de pensées suicidaires et de la médicalisation de la santé mentale.
Transhumanism - Philosophy Tube (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres anglais, 45 minutes à peu près). Réflexions sur le transhumanisme, qui passe par la définition de ce qu'est être humain, par la perception du monde et par comment déterminer les limites de ce qu'est qu'être humain. Toujours un peu perchées, les vidéos de Philosophy tube, mais j'aime bien, et elles ont des bases solides et une sacrée bibliographie. Je ne retiens pas énormément des choses, hélas, mais ça met des petites graines dans ma tête.
Cathedrals of Mourning (vidéo avec du son, des paroles en chant guttural et des sous-titres sous forme de cartons interstitiels). Je lis le blog de faux-documentaire de Belzebubs depuis pas mal de temps, et j'ai mis… des mois à réaliser qu'il s'agissait d'un vrai groupe de musique, pas seulement de personnages de comics. Pas forcément très fan du son mais j'aime bien un peu de death metal de temps en temps, et le clip est très chouette : de belles animations, et un truc sérieux… qui ne se prend pas au sérieux. Comme le dit une personne dans les commentaire de la vidéo : "How on earth can something be absolutely adorable and brutal at the same time?"
Les insultes, un art chez les Grecs anciens (vidéo avec du son, avec sous-titres, 15 minutes environ, via Augier) : l'idée que les insultes servaient d'exutoire aux Grecs pour empêcher les meurtres impulsifs est intéressante. Les ritualiser, les codifier, c'est encore plus drôle. J'aime bien un des commentaires de la vidéo, de thesophoclean : « J'adore comment cet épisode fait un pendant passionnant à celui sur les insultes du moyen-âge. On y retrouve l'exact inverse : dans l'Antiquité, l'insulte ritualisée permettait d'éviter le combat, mais au Moyen-Age, l'insulte avait de très fortes chances de provoquer le combat! ». Ça serait un autre sujet chouette à étudier. Et à la Renaissance ensuite !
Cela me ramène évidemment à la merveilleuse BD « De cape et de crocs » et son duel dans une auberge, non au premier sang mais au dernier mot. La BD en entier est extraordinaire, mais ce passage… ce passage, oh.
Armand de Maupertuis, un renard anthropomorphique en costume de gentilhomme XVIe siècle, chapeau à plume inclus, en pose agressive d'escrime, sa rapière dégainée : En garde, maraud !
Son interlocuteur, un humain en costume en gentilhomme mais un peu plus pirate, gilet sur le dos nu, foulard sur le crâne, debout, bien droit : Réglons cette affaire à la rixme.
Armand : Qu'est cela ?
L'autre : Un duel.
Armand : Au premier sang ?
L'autre : Au dernier mot.
Armand : Qu'importe le bâton, du moment qu'il te rosse.
L'autre : Terrien présomptueux ! Sais-tu bien qui je suis ? Je suis Adynaton, favori de Calliope, des rhéteurs redouté, fatal manieur de trope ! Sur mon défi rimé, sauras-tu renchérir ?
Armand : À ces jeux de Villon, je vaincs sans coup férir !
Adynaton, en contre-plongée, faisant un geste de sa main très baguée, pointant vers le bas (il est très grand et Armand est un renard, donc plutôt petit) : Fais rire le parterre, histrion qui ânonne, avalant la voyelle et toussant la consonne !
Armand : Qu'on sonne le tocsin pour pendre, c'est urgent, au gibet du bon goût ton bagout d'indigent !
Adynaton : Dix gens de ta farine en deux vers je terrasse ! Sens-tu sous mes soufflets ton rictus qui s'efface ?
Armand : Fasseyant va le foc de ton discours fumeux quand sur la mer des mots voile au vent je me meus !
Adynaton : Meuh ! Meuh ! Quelle assonance et quelle rime obtuses ! Tu mugis tel un veau ! Bouffon, va ! Tu m'amuses !
Armand : Ma muse aimant les veaux, je meugle avec brio.
Adynaton : Ta déesse est génisse ?
Armand, un peu acculé, prenant appui contre le mur : Elle se nomme… (Il saute sur des tonneaux pour être en hauteur.) Io ! Iotarcique est mon style ici je supplicie piteuse au pilori l'orale impéritie. Ma faconde est sans faille elle a noyé ton flot, sur ton chant sans éclat claque un bec qui se clôt ! (Il continue sans laisser le temps à son adversaire de réagir.) L'ultime alexandrin sera le coup de grâce, assénant sans merci… douze pieds dans ta face !
Adynaton : … … Mon débit ! … Je suis coi !
La foule rugit de joie, voyant le duel terminé.
Adynaton : Adynaton d'Hyperbolie s'incline devant ton éloquence. Il ne lui reste plus qu'à faire vœu de silence et partir au désert parmi les mimes et les bêtes sans voix.
Armand : Souffrez que je m'incline à mon tour ! (Il le fait, patte sur le cœur.) Vos saillies furent piquantes et l'entretien pointu. Au diable la querelle !
Adynaton, topant là : Et au feu vers moqueurs !
Que j'aime ce duel, qui rappelle bien sûr ceux du Cyrano d'Edmond Rostand (je ne connais pas assez la vraie vie du sieur de Bergerac pour affirmer qu'il le faisait aussi). Et ce n'est pas du tout une coïncidence… (chuchoté) Lisez De capes et de crocs !
Petit bonus technique : afin de rendre ce dialogue correctement j'ai recherché, et le W3C ne précise pas de sémantique particulière. Ce sont donc de simples paragraphes, j'ai mis visuellement en valeur les noms des personnages (les petites capitales c'est la vie) et les didascalies sont dans des éléments i
, qui signifient en HTML5 « lire avec une voix différente » (voir la doc à ce sujet). C'est utilisé pour les mots en langue étrangère, les noms de bateau, et donc, les didascalies. J'aurais bien voulu reproduire la mise en page de mon exemplaire de Cyrano, avec nom et didascalie centrées et sur leur propre ligne, mais cela rendait l'écriture plus difficile. En effet, j'écris en markdown mâtiné de html, et pour faire cela il aurait fallu beaucoup plus de html et là, tout de suite maintenant j'avais la flemme ; plus tard, peut-être.
La tribu d'Hanouna (vidéo avec du son, sous-titres incrustés) : des grandes Goguettes en trio (mais à quatre). Paroles aux petits oignons, diction impeccable, de la cornemuse. Le bonheur.
Une preuve visuelle que les parenthèses dans les multiplications n'ont pas d'importance : Brackets don't matter par Nicky Case (l'autrice de The evolution of trust ou le très connu Parable of the polygons). En anglais, avec des chiffres, des gros points et des boîtes !
Wo-ah. Ce projet ambitieux est magnifique : pour l'anniversaire de son cher K, Eliness décide de :
Donc : wo-ah. Le projet c'est Chiroto T. Datoca. Via la souris.
La visibilité en vélo, avec style.
Toujours vélo : pourquoi il faut proscrire les supports de type pince-roues ou râteliers (via Emeline).
Source : xkcd.
Le schwa est en effet la voyelle moyenne centrale de beaucoup de langues, celle qui demande le moins d'effort à prononcer, et ça pourrait expliquer pourquoi l'indécision est représentée par ce son (« euuuuh ») en français.
Une bonne vidéo sur le sujet : Ə: The Most Common Vowel in English (vidéo avec du son, en anglais, et des sous-titres en anglais).
J'aime bien l'humour tranquille et littéraire de Tom Gauld : Wordle addiction (en anglais ; c'est sur X/Twitter, désolée, mais la version originelle postée sur le Guardian n'a pas de texte alternatif).
Si vous ne connaissez pas Wordle, c'est un jeu web, dans lequel il faut trouver un mot avec des indications de lettre présente et de placement correct. C'est inspiré du jeu de plateau Mastermind et aux mécaniques similaires au jeu télévisé Lingo, appelé Motus en France. Dans Wordle on doit trouver des mots d'exactement 5 lettres, d'où le vocabulaire restreint du patient, qui n'a plus que des mots de cette longueur en tête.
Roger est un trébochat (mais ne lui répétez pas, il va prendre la grosse tête, le chef) : Quoi encore.
Journée rangement, nettoyage et bricolage (on profite de ce que la petite chatte en convalescence n'est plus confinée dans son enclos pour passer l'aspirateur sans risquer de la terroriser sans cachette possible). Pfiou. Épuisée du week-end. À la prochaine fois !
]]>Cat spaceship adventure (vidéo avec du son, les quelques paroles sont écrites uniquement) : c'est… difficilement descriptible. En gros : un humain et des chats sont échoués sur une planète et doivent retrouver leur vaisseau, mais ya des obstacles.
My daughters “colorful” Lego UCS Millennium Falcon is done! : ohhhhhh. C'est chouette, les LEGO. Via Nicolas Holzschulch.
Ah tiens oui c'est vrai ça : Men are from Mars, women are from Venus implies that… (image en anglais avec alt).
Le funeste secret de l'industrie du diamant (vidéo de 45 minutes, avec du son, sans sous-titres) : dernière partie du documentaire d'Alcide sur l'industrie du diamant. Passionnant. Un peu déprimant, mais il y a une belle touche d'espoir à la fin de la vidéo !
La revanche des « japoniaiseries » (vidéo avec du son, de 20 minutes, sans sous-titres, et c'est vraiment triste, toutes ces chaînes qui font un excellent travail de vulgarisation mais ne mettent pas de sous-titres…).
Why It Was Almost Impossible to Make the Blue LED (vidéo de 30 minutes, avec du son, en anglais, avec sous-titres en anglais) : je crois que je ne m'étais jamais posé la question des couleurs des LED. Oui, la couleur du plastique autour n'est là que pour une reconnaissance rapide lorsque c'est éteint : c'est le matériau interne qui détermine la couleur de la lumière ! Et le bleu a été compliqué à obtenir. Une histoire de science, de politique et de brouzoufs, sur près de 30 ans. Via Hteumeuleu.
Side entrance (grand gif légèrement animé en pixel-art, sans texte alternatif). J'aime beaucoup le travail très doux de l'artiste japonais 1041uuu. Ici, on a une vue d'une porte vitrée depuis l'intérieur d'un bâtiment (on dirait une école, ou un bâtiment public). Il y a des toilettes pas loin de l'entrée, le néon clignote un peu. La lumière de dehors entre en mettant des couleurs mouvantes sur les tuiles du carrelage, il y a du vent assez violent, qui agite les branches de l'arbre en face. Et dehors, juste derrière la porte, un petit chat noir aux yeux verts attend qu'on lui ouvre, de moins en moins patient, sa queue fouette l'air et ses oreilles bougent.
Source (j'ai repris le alt également) : Marité Battesti.
« Votre nom est invalide, épisode 456 » (en anglais, c'est une image avec un texte alternatif). (ce n'est pas lié aux événements récents concernant Wikipédia France et les morinoms ou nécronymes de personnes trans, mais c'est tout aussi problématique)
Il y a quelques mois se tenait un poticolloque, c'est-à-dire un colloque de chats, et le programme était particulièrement moelleux : du pâtépoulet, du dodo, des pouèmes. C'est sciontifique, on vous dit.
CSS is logical (en anglais), via Bastien Calou.
Manny Spring Sonatas - New Sketch by Igudesman & Joo featuring Emanuel Ax (vidéo avec du son, en anglais sans sous-titres mais les paroles sont assez accessoires). Comme le dit la description de la vidéo, pour ce spectacle, Igudesman (le violoniste) a engagé Ax au lieu de son comparse Joo (le pianiste), sans le lui dire. Une dispute s'ensuit, en musique bien sûr. J'aime beaucoup Igudesman et Joo, ce sont deux excellents musiciens qui arrivent à inclure énormément d'humour dans leurs sketchs (j'en avais déjà parlé en août 2023).
Level up, de Vienna Teng (vidéo avec du son, de la musique, du chant en anglais avec sous-titres en anglais) : c'est beau, c'est optimiste, et ça donne envie de danser. Oué, la vie c'est de la merde, des fois, et même si c'est dur, continuer à avancer, à aimer, à partager, c'est important. J'ai conscience qu'écrire ces mots, c'est un peu galvaudé. C'est difficile d'être optimiste ces temps-ci. Et je suis personnellement méfiante parce que l'optimisme à outrance cache souvent du new age (mais si, vous savez, vos pensées façonnent votre réalité, tout ça…). Mais là, cette musique m'a touchée, elle est douce tout en étant entraînante. La voix de Vienna Tang est claire. Les chorégraphies sont fluides (le grand monsieur en jean qui lance sa jambe à hauteur de son oreille, mandieu, que j'envie sa souplesse). Via le compte Mastodon de Thunderbird.
Kangaroo Time (vidéo avec du son, de la musique, pas de sous-titres, mais du texte affiché - qui ne sont pas les paroles) : woooh j'ai appris des trucs sur le comportement des kangourous, via le programme Dance your PhD ! Via Sheril Kirshenbaum.
Et, via Boris, le lauréat 2022 de Dance your PhD : Electroporation of Yeast Cells.
Parole de chat – Les bêtises 2 (vidéo avec du son, sans sous-titres… sauf en anglais traduit, alors que la vidéo est en français 😓) : toujours aussi idiotement hilarant, Parole de chat ! J'ai souffert pour toutes ces choses qui tombent et cet appartement saccazé (« Libérée ! Délivrée ! »).
Je me doute que le concept des cuillères pour symboliser l'énergie de la journée est bien connu maintenant mais c'est toujours intéressant de relire l'article originel (via Chris Coyier).
Via Johann je découvre le chirographe, qui me fait beaucoup penser au bâton de taille partagé : dans les deux cas c'est un système physique que l'on découpe ou entaille de manière à ce que les parties correspondent parfaitement une fois réunies, pour sceller un contrat. D'ailleurs, en relisant l'article sur le bâton de taille, je suis surprise, je pensais la méthode bien plus ancienne. J'ai souvenir de l'exposition de l'association Aconit à Grenoble sur les maths et les ordinateurs (un de mes profs préférés y officiait, c'est lui qui avait fait la visite quand j'étais venue, c'était trop bien), et il me semble bien qu'on y lisait que ces bâtons étaient utilisés depuis avant l'écriture. Mais je confonds peut-être…
En cherchant un peu, je tombe sur Le bâton de comptage, un moyen de paiement oublié et pourtant officiel en France jusqu’en 2016, article fort intéressant et bien écrit, qui ouvre des tas et des tas d'idées dans ma tête et d'onglets dans mon navigateur. Notamment ce point :
La manière la plus simple, c'est de faire 1 encoche pour une unité. Mais ça fait vite beaucoup de coches pour les grands nombres. J'ai testé une convention qui me semble plausible:
- une encoche droite simple = 1 unité
- une encoche en V = 10 unités
- une encoche large = 100 unités.
Puis en regardant mes encoches je me suis dis que ça ressemble beaucoup aux chiffres romains !! Peut être que c'est là une origine des chiffres romains ?
Cette hypothèse est reprise dans la page Wikipédia dédiée à la numération romaine, mais je n'ai pas encore creusé plus loin.
Se méfier des hypothèses qui ont l'air trop jolies, cependant !
La petite chatte, en boule bien serrée dans le fauteuil à côté de moi, rêve. Sa patte tressaute. Le vent agite le laurier que je peux voir par la fenêtre. Le temps est calme. Je vais chercher notre nouvelle bouilloire électrique tout à l'heure1. Mars commence bien.
Et elle est parfaite : avec des vrais boutons et un bouton tournant pour le réglage de la température ! ↩
The gay man who brought Batman to life (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titre, environ une demi-heure) : une courte biographie de Kevin Conroy, acteur notamment connu pour avoir doublé Batman dans la série animée des années 90. Je ne savais pas qu'il était gay, et de ce que je comprends de la vidéo, le fait qu'il ait dû cacher cette part de sa personnalité pendant sa carrière, le fait qu'il ait eu comme une double vie, l'a rapproché du personnage de Batman et lui a permis de porter sa cape, avec brio. Via Augier (qui poste beaucoup de liens vers des vidéos de vulgarisation, d'histoire, d'éducation populaire, allez le lire, et suivez-le si vous êtes sur le fédiverse).
Bon, hein, comment tu veux que je nomme ce lien autrement que 'Murica, hein ?
L'épidémie du sommeil (vidéo avec du son, en français, sans sous-titres, environ 20 minutes) : j'ignorais tout à fait cette histoire, des milliers de gens qui étaient dans une sorte de demi-sommeil, mais comme ça a démarré en 1916, l'Europe et les alentours avaient d'autres inquiétudes… Via Trucs de philo que je découvre par Monsieur Phi.
Source : FluffyKittenSpamBot.
Pub Société Générale 1972 (vidéo avec du son, en français chanté, sans sous-titres). Whooosh. Ça oscille entre l'extrêmement malaisant et l'incroyablement génial. Tellement typique des années 1970 (ou plutôt de l'imagerie qui en a été transmise) : bottes de cuir et mini-jupes, orange et marron partout, image psychédélique sur le mur, et les lunettes ! Source : Oracle. Notons tout de même que la Société Générale fait partie des banques qui financent le plus les énergies fossiles, que la jolie musique pop ne le fasse pas oublier.
La plus cool des enluminures (divulgâchage : c'est une chauve-souris). Il faut ouvrir l'image ou bien passer sa souris dessus, c'est animé.
L'image plus haut vient de Reports From Unknown Places. J'aime bien le travail de Ninn Salaün, et je suis impressionnée parce qu'elle semble faire une peinture par jour.
Imagine, tu fais un jeu vidéo, et tu veux mettre une porte dedans. C'est simple, non ? Non ? Non : The door problem, par Liz England (en anglais). Via l'épisode de Game Next Door « Créer un jeu vidéo c'est compliqué » (vidéo avec du son, avec sous-titres), regardez GND, c'est vraiment sympa.
Can generative AI help write accessible code? (en anglais) : Leonie Watson se pose la question de si les IA génératives sont capables de produire du code accessible. Le test a été effectué avec Bard, ChatGPT, et Fix my code.
Altérée, le podcast : une fiction sonore bien chouette en trois petites heures. En quelques mots : Alicia ne se sent pas très bien ces temps-ci, elle a des souvenirs qui ne lui appartiennent pas, et ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle demande autour d'elle, discute avec sa mère, fouille les forums, voit un hypnothérapeuthe, bref, la base. C'est une bonne histoire, bien ficelée, bien jouée. Via Air.
L'accro d'Nîmes : Gee en forme, sur les acronymes. Article rempli de jeux de mollets, mais moi je trouve ça beau. (voilà, ça c'est fait)
Extraordinaire livepouet d'une partie de jeu de rôle, vue de l'extérieur
"Vous dépecez le loup" "on peut prendre les intestins ?" "mais tu veux faire quoi avec les intestins ?"
Je vais fermer la porte, il faut savoir ne pas récolter certaines informations.
Hihihihihihi.
Ils viennent de s'enfiler 7 pizzas
Petits joueurs.
Ils jettent des dés en chantant baby shark ?!
Les gens qui font du jeu de rôle c'est tous des, heu, ah, je vais me taire je crois sinon je vais me faire virer de ma table de JdR.
Si un voyageur monte à Nation et descend à Étoile, il est impossible de dire s'il est passé par la ligne 2 ou la 6 : démonstration magistrale de physique quanto-métroïde.
Pourriel la chatte est très photogénique.
Murmuration d'oiseaux (vidéo avec du son, pas forcément nécessaire mais qui accompagne bien, c'est une valse) : woooooh. Hypnotique.
Nan mais c'est une remarque pertinente.
Ghost fight, de l'OST d'Undertale, interprété par InstrumentManiac (vidéo avec du son, un peu de paroles à la fin, en anglais, sans sous-titres). Je découvre le musicien et vidéaste InstrumentManiac, qui s'amuse à interpréter des musiques, notamment de jeux vidéo, avec des instruments classiques. C'est très chouette ! Ici, Ghost fight, de l'OST du jeu Undertale, où la mélodie est jouée à la scie.
J'ai dormi 11 heures cette nuit, ça devrait al- *bâââââââââille* -ler.
]]>Mon site web est propulsé par Grav : c'est un CMS dit « à plat », qui n'a pas de base de données. Tout est géré par des fichiers (donc évidemment je suis tombée en amour). Et le contenu est dans des fichiers markdown (donc évidemment bis repetita). Chaque article est en fait un fichier principal dans un dossier : le nom du dossier sera le "slug" de la page web, et il peut contenir une date, qui ne sera pas affichée mais qui permet de ranger les dossiers de manière chronologique (donc évidemment jamais deux sans trois).
La première étape pour écrire un article de blog, c'est de créer le dossier, et le fichier markdown. Ça peut bien sûr se faire à la main, mais comme je l'ai dit dans le chapô, je recherche à minimiser la friction. Comme je passe ma vie dans Obsidian, j'ai utilisé un plugin pour ce logiciel : QuickAdd. C'est un plugin qui sert à créer des fichiers rapidement, avec une structure prédéfinie, et plus encore. Mon besoin était de créer en une seule fois le dossier (nommé et daté) et le fichier.
Pour cela j'ai écrit un script JS :
module.exports = {
getArticleName,
getFolderName,
};
async function getFolderName(params) {
const title = await params.quickAddApi.inputPrompt("Créer un article");
const reformatted = `${formatDate(new Date())}.${title
.toLowerCase()
.replace(/[^A-zÀ-ž0-9]+/gi, "-")}`;
// Used in getArticleName
params.variables["title"] = title;
return reformatted;
}
async function getArticleName(params) {
return params.variables["title"];
}
const datePadding = (v) => `0${v}`.slice(-2);
const formatDate = (date) => {
return `${date.getFullYear()}${datePadding(date.getMonth() + 1)}${datePadding(
date.getDate()
)}`;
};
Ce que ça fait, en gros : quand la méthode getFolderName
est appelée (pas dans ce script, j'explique plus loin), cela ouvre une petite fenêtre dans Obsidian qui attend un nom d'article (par exemple « Mon processus de travail pour le blog »). Quand le nom est entré, il est stocké pour nommer le fichier, et il est transformé en « 20240101.mon-processus-de-travail-pour-le-blog » (j'ai commencé cet article le 1er janvier, je vais à mon rythme, ok 😆 ?). La méthode datePadding
sert à, heu, pallier la manière ultra-louche qu'a JavaScript (natif) de gérer les dates : « février » correspond à « 1 » (oui, en plus les mois sont numérotés à partir de zéro)(mais pas les jours !) et je voudrais « 02 », donc j'ajoute un zéro devant si besoin.
Ah tiens il semblerait que la bibliothèque moment.js soit utilisable (soit dans Obsidian directement soit dans QuickAdd) ? Peut-être que je modifierai mon script, un de ces jours. Comme dit l'adage : partage ce que tu sais, tu apprendras. Ceci en est un exemple flagrant : en faisant des recherches rapides sur QuickAdd pour le présenter, je découvre des possibilités 😅
Puis j'ai configuré QuickAdd. Il faut créer une macro (ici elle s'appelle DossierArticle).
On ajoute dans cette macro le fichier JS susmentionné.
Enfin, on ajoute un template QuickAdd, ici je l'ai nommé « Article ». Je lui ai défini le chemin du template Obsidian (oui, c'est agaçant d'avoir utilisé le même terme…) qui correspond à ce que je veux mettre automatiquement dans le fichier qui sera créé.
Chez moi ça ressemble à ça :
---
meta-création: "2024-01-01 12:32"
meta-modification: "2024-02-14 19:10"
stringified-date: "20240101.123221"
title: "Mon processus de travail pour le blog"
draft: true
template: "blog-item"
date: "2024-01-01 12:32"
publish_date: ""
published: true # si besoin de date de publi + force publi
taxonomy:
type: article
category:
-
tag:
-
# image principale
header_image_file:
header_image_alt:
header_image_caption:
# miniature (remplace image principale, liste uniquement)
thumbnail:
thumbnail_orientation: # landscape|portrait
# recette
extra_content:
items: "@self.modular"
# plugin Highlight
highlight:
enabled: false
---
C'est un template Templater, plus précisément, d'où les variables préfixées par "tp". Templater est plus puissant que la version intégrée à Obsidian, mais on peut peut-être s'en passer ici.
Ce sont uniquement les métadonnées du fichier : le titre (prérempli), les dates (pré-remplies également), le template Grav (ouiiiii beaucoup trop de fois ce mot, désolée, mais c'est tellement passe-partout), la taxonomie, les petits trucs autour.
Ensuite, dans QuickAdd, on donne le nom du fichier. Comme on l'a vu, je génère ce nom via une macro, donc il faut l'indiquer : {{MACRO:DossierArticle::getArticleName}}
. Puis il faut préciser le (ou les !) dossier de création ; là, il faut le chemin entier, puis la partie dynamique : {{MACRO:DossierArticle::getFolderName}}
. Et ensuite je crois que j'ai laissé les valeurs par défaut.
Et on se retrouve avec ça :
Pour avoir un raccourci dans la Palette de commandes, il faut cliquer sur le petit éclair, qui devient jaune.
Et voilà ! Ctrl + P pour ouvrir la Palette, chercher « Article », sélectionner « QuickAdd : Article », entrer un nom, valider, et commencer à écrire.
À noter que j'ai un type d'article différent, la notule : conçue pour s'affranchir de titre, de taxonomie (même si je peux en mettre), c'est pour du micro-blogage, et la création des dossier et fichier est semblable. Juste, le slug est une date (donc je n'appelle pas le script, j'ai mis {{DATE:YYYYMMDDHHmmss}}
dans les paramètres au lieu de {{MACRO:etc}}
), et le template Grav appelé est différent.
Bon bin ça ensuite, ça prend entre un quart d'heure et, heu, trois mois. (ne pas regarder l'article en brouillon depuis juillet, ne pas).
Enfin, vérifier d'abord : je fais un lien symbolique du dossier (ici 20240101.mon-processus-de-travail-pour-le-blog) vers le dossier du blog dans Grav. Je peux ainsi regarder l'article dans mon navigateur, corriger, arranger, augmenter, et quand je suis satisfaite, je supprime le lien symbolique et je copie.
Cette étape n'est pas automatisée, mais je pourrais le faire ! Il faudrait un écouteur de fichiers dans tout le système. Peut-être rsync ? Je ne sais pas si on peut synchroniser dans un même système.
Souvent je renomme le dossier, aussi, puisqu'il est daté du jour où j'ai commencé l'article, et s'il s'est passé beaucoup de temps, d'autres dossiers se sont peut-être ajoutés, et je préfère garder l'ordre de publication visible.
Je fais relire par mon beta-testeur, c'est-à-dire l'Amoureux 😛.
Et enfin, j'envoie en ligne avec git
. Pas d'automatique ici non plus, je fais les commits et pushes à la main. Puis je vais en SSH sur mon serveur, où j'ai un alias publish_test
, qui va faire un git pull
sur mon espace de test. C'est juste un sous-domaine, rien de folichon. Une fois que je me suis assurée que c'est OK, je lance publish_prod
, qui fait pareil mais dans le vrai dossier.
Et après je me rends compte des fautes de frappe et des mots oubliés.
]]>Notons que les espaces dans le chemin doivent être remplacés par %20
, j'ai bieeeen galéré avant de comprendre ça.
Source : Garage drawer miscellaneous fasteners and stuff using Toolgrid.
Des chouettes et des z'hiboux (j'adore tellement la deuxième, la petite chouette effraie toute ronde et choupie).
The Rose - Ola Gjeilo (vidéo avec du son, une musique, avec la partition qui suit) : c'est juste beau. Ça accompagnait une page de Court of Roses, je vous ai déjà conseillé ce webcomic, j'en remets une couche (mais je ne mets pas le lien vers la page en question, c'est au milieu d'un arc narratif qui dévoile des choses). Allez, à la relecture de ce billet, je me le réécoute, il y a tant de petites choses qui me plaisent : les jolis chromatismes, les répons entre sopranes et altis (déso les voix d'homme, je ne vous entends presque pas), et le texte si doux (c'est un poème de Christina Rossetti).
When with moss and honey
She tips her bending brier
And half unfolds her glowing heart
She sets the world on fire.
La housse et la couette (vidéo avec du son, une chanson, les paroles sont affichées dans la vidéo à mesure) : une chanson de Juliette que je ne connaissais pas 😻 Que j'aime l'œuvre, la voix, la poésie et l'humour de cette femme ! Ici, les rimes sont presque toutes en « ousse » et c'est un plaisir que d'essayer de les deviner avant leur arrivée. Via AnnaBalade (pouet privé, en réponse au message de désespoir très digne de Sacrip'Anne).
Oh, c'est intrigant, ce truc : The Eternal Jukebox.
Ça ne marche pas toujours très bien, ça doit dépendre des musiques, mais j'adore le concept : le logiciel calcule les sauts possible dans une musique, et à chaque instant, il y a une chance de prendre un raccourci vers l'avant ou l'arrière dans la musique, la rendant ainsi éternelle, sans fin. Bon… parfois l'éternité bloquée sur un seul accord c'est moins chouette (ça arrive, c'est le risque de l'aléatoire).
Exemple qui rend très bien : Gangnam Style, par Psy, ou Mediterranean Sundance, par Al Di Meola, que je découvre et que j'adore (non je n'ai pas remué mon popotin sur de l'excellente guitare flamenca pendant des heures, vous n'avez aucune preuve).
Exemple où j'ai beaucoup entendu les sauts : Let it go au piano, par Glen Stefani.
Via sebsauvage.
Unfulfilled: Cats, Autism, and Family (en anglais) : c'est un texte touchant sur Jynx, petite chatte écaille-de-tortue qui a été maltraitée dans son enfance (j'aime le mot "kittenhood", l'anglais permet de créer tellement de mots).
Some part of Jynx believes that the only way to enforce her boundaries, the only way to say ‘no’, is to attack. Hard.
De l'herbe gelée. Très gelée., c'est magnifique.
Je ne vous ai pas assez rasé⋅es avec Bad Apple, je crois. Bad Apple, mais c'est une musique traditionnelle japonaise, et une danse onnogata (vidéo avec du son, c'est une musique, sous-titres en japonais). Le style, ou rôle, ou acteur onnagata, est issu du kabuki, et plus précisément de l'interdiction en 1629 des femmes sur scène, donc des hommes se sont spécialisés dans les rôles féminins. Source : Wikipédia.
L'acteur onnagata stylise la féminité de telle manière que son physique réel n'a plus d'importance dans l'interprétation de ses rôles. Seule la théâtralité compte.
Un impressionnant diorama, avec un énorme scarabée (avec des mains, aaaaaah- *cri étouffé*). Vidéo avec du son mais aucune parole. J'ai été un poil frustrée par les différentes ellipses, mais je suis habituée aux vidéos de DIY plus détaillées, qui montrent les sessions de ponçage, de nettoyage, qui expliquent un peu plus. Là : bin on profite de la vue.
C'est cruel mais c'est une chouette manière de voler du temps à des scammeurs : I Trapped 200 Scammers in an Impossible Maze (vidéo avec du son, en anglais, sous-titres automatiques). Parce que pendant que ces scammeurs sont coincés dans ce labyrinthe de site web mal foutu et de centre d'appel, ils ne sont pas en train de tromper des personnes innocentes pour leur piquer des sous.
Des magnolias peints, admirez cette texture !
Intriguée par le titre, Four-bytes burger, j'ai dévoré (hahahahum) cette vidéo, sur la reproduction d'une ancienne œuvre de pixel-art. C'est assez impressionnant, la recherche du support originel, les calculs pour trouver la taille et surtout la palette, puis la fabrication, et les efforts pour l'afficher sur une machine semblable à celle de l'époque.
Mais c'est mignon ! Une surprise miaulante sous une poule (vidéo avec du son, pas de paroles). Source : A Guy Finds His Chicken Taking Care Of Three Orphaned Kittens And Captures It In A Viral Video, via Mandu.
C'est un tripode, je vous jure.
Camouflage (en anglais, image avec texte alternatif).
Source : Rick Gaehl (j'ai plus ou moins traduit le texte alternatif que Rick a mis sur l'image dans son pouet).
Va pour sploing : des extraits du livre « Carnets d'un traducteur » de Nicolas Richard. C'est très drôle !
Il fait pas mal froid ces temps-ci chez moi, heureusement que je vis sur Internet, c'est confortable.
]]>Des vœux, des chats, de la parentalité, du jeu vidéo, des musiques cheloues mais entraînantes avec un sacré historique, un témoignage handi très fort, du jeu de couleur, des falafels, des chats, une forêt, de beaux objets en métal, des ânes (et un rappel d'accessibilité).
Dessin de Gemma Correl, trouvée chez devopscats.
Traduction rapide maison :
Vœux pour la nouvelle année
- Que votre signal wifi soit fort
- Que vous ayez plein de grignotages
- Que le café ne brûle jamais votre langue
- Que les chiens vous sourient
- Que les chats choisissent toujours votre giron (sauf si vous êtes allergique)
- Que vos plantes d'intérieur prospèrent
- Que vos siestes soient toujours reposantes
- Mais surtout… que vous soyez en bonne santé, heureux⋅se et sans le poids de la connerie
Osez prétendre que vous ne voulez pas enfoncer votre visage dans le bidou du petit chat au premier plan (sauf les gens allergiques, ça va, vous avez une dérogation) :
Source : Felizaño (pouet en espagnol, image avec texte alternatif dans la même langue).
Le texte :
Foto en blanco y negro de 3 jovénes caminado por una calle empedrada bajo la mirada atenta de varios gatos intrépidos.
Une traduction automatique via DeepL donne ça :
Photo en noir et blanc de 3 jeunes femmes marchant dans une rue pavée sous l'œil attentif de plusieurs chats intrépides.
(alors, intrépides, je sais pas, moi je vois plutôt de magnifiques patapoufs, mais je respecte l'avis de l'auteurice)
Une jolie petite histoire parentale sur la lecture (et il y a une suite !). Ahlalala, les korrigans (ou les lutins)(ou les poltergeists)(ou les parents) ne reculent devant rien.
Le franponais, c'est souvent tout mignon.
Alors : je ne joue pas à League of Legends, je connais un peu le lore autour mais sans plus (et les vidéos promotionnelles trop cools). Je ne connais absolument rien au milieu de l'e-sport. Et cette vidéo m'a vraiment touchée : Ils ont fait trembler League of Legends en n'ayant rien (vidéo en français, parfois de l'anglais ou du coréen sous-titré en français incrusté, mais pas de sous-titres français). C'est l'histoire d'une équipe de LoL composée de perdants, de ratés, de petits nouveaux, de gens en qui personne ne croyait. Oui on dirait le pitch d'un film hollywoodien sur le baseball. Mais n'empêche que c'est tout mignon, c'est très bien raconté, et ça provoque de belles émotions. Via Augier.
Quelques mots, quelques rimes (en anglais, vous allez comprendre très vite).
Si 8 bits font un byte, que font 2 bits ? Et 4 ?(en anglais, plein de jeux de mots, pas vraiment traduisible…). C'est tout mignon.
Bad Apple but it's a Fluid Simulation (vidéo avec du son, sans sous-titres, c'est une musique, via Eric Meyer) : le phénomène Bad Apple a encore frappé. J'adore ce morceau, vraiment, il coche plein de cases dans les trucs musicaux que j'aime (les répétitions qui confinent au bourdon, le tempo enjoué qui donne toujours l'impression d'avancer…), et la vidéo iconique est sans cesse parodiée, remaniée, réinventée. C'est génial. Cela me rappelle la vidéo de Megapip9001 (avec du son, en anglais, sous-titres anglais) qui m'a appris les origines de la musique et de la vidéo. Tiens, j'en avais parlé en août 2023 apparemment 😄.
Et puisqu'on est dans les trous de lapins de chansons et vidéos magiques du web, l'origine de CaramellDansen par jan Misali (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres en anglais, via Aaron). Je ne connaissais que la première itération, avec les personnages en 2D qui dansent avec les mains sur le front. Les versions en 3D veulent manger mon âme, au secours. Et toute la dernière partie avec le groupe des Caramella Girls, je découvre complètement, et ça fait bien peur (et c'est moche)(oui je suis partiale et subjective, c'est mon blog).
Accueilli : article très touchant, une suite de scènes où le crip amphibie, personne trans handie, se voit accueilli, se voit reconnu comme humain, existant. Dit comme ça, j'ai l'impression d'édulcorer complètement, le mieux c'est que vous lisiez.
Activewear (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titres) : une chanson avec des femmes en vêtements de sport qui font tout sauf du sport. C'est simple, efficace, hilarant (une fois que vous avez fini, revenez mettre en pause sur les détournements des logos et slogans de marques de sport). Via Pizza Roquette.
Hexcodle : mais c'est génial ! C'est un petit jeu avec une couleur à trouver chaque jour. La couleur est présentée dans un carré au centre de la page, il faut tenter de découvrir son code hexadécimal. Le jeu nous aide un peu en indiquant pour chaque caractère s'il doit être plus haut ou plus bas (mais il y a un mode difficile où on n'a pas cette info !). Ce n'est pas réservé aux designers et/ou dévs, mais il faut connaître l'hexadécimal (les chiffres vont de 0 à 9 puis de A à F) et savoir qu'un code de couleur est de cette forme : RRVVBB (un nombre à deux chiffres pour le rouge, un pour le vert et un pour le bleu). À partir de là, on peut deviner. Via Stéphanie Walter.
Entretien d'embauche de typographe (en anglais). C'est beau. Point.
L'esthétique cottagecore de la chaîne de Gaz Oakley est vraiment chouette (j'adore les ptits bols émaillés de toutes tailles et formes, le bois omniprésent, massif ou ajouré, les plantes partouuuuut), et en plus ça donne faim : Falafels à l'ail des ours (vidéo avec du son, des paroles, en anglais gallois, sans sous-titres).
Une carte imaginaire de qualité (en anglais) (et elle n'est même pas finie 😮 )
Grew up (vidéo courte avec du son, sans paroles car c'est de la musique, avec des sous-titres).
C'est donc un grand non, dit le chat.
Orion reçoit un paquet (en anglais, mais c'est traduit dans le alt de l'image, et aussi dans le message suivant).
Source : Orbite.
Macron, Uber et l'Écosse, par Naïm (vidéo avec du son, sous-titres incrustés au milieu de l'image) : sketch un peu décousu mais assumé comme tel, de Naïm, humoriste que je découvre. C'est plutôt sympa, drôle sans être méchant, et en plus il nomme et remercie la personne qui filme. Bon, j'ai tiqué quand il a dit « je peux pas dire aux autres que l'homme de la maison c'est ma femme » mais je ne peux pas juger sur une unique phrase (qui est peut-être prononcé par le personnage incarné, rien ne dit que c'est sa vraie vie qu'il raconte). Via JM.
Source : Archaeo-Histories
Atchii-klzzzt (en anglais).
Une photo d'un reflet : je ne sais pas si c'est parce que le film est périmé (je n'y connais rien en argentique) mais les couleurs sont magiques.
De jolis ânes qui mangent (en anglais, et le texte alternatif est sympa, même s'il ajoute des informations qui auraient eu leur place dans le message lui-même… voir le pouet de Julie Moynat sur le sujet).
Source de l'image et du texte alternatif : Abie.
Voilà pour ce début de mois !
]]>Le lien entre Le père Noël et Meg Ryan (vidéo avec du son et sous-titres) : les vidéos de Calmos sont toujours d'une grande qualité, et celle-ci n'y fait pas exception. À travers anecdotes, acteurices et scénaristes en commun, on part du Père Noël est une ordure pour arriver à Quand Harry rencontre Sally et c'est très chouette.
A History of Ketchup (vidéo en anglais avec du son et des sous-titres) : où j'apprends que le ketchup « originel » ne comportait pas de tomates, mais était plutôt proche du nuoc-mâm.
Je découvre que le compositeur Danny Elfman, célèbre pour les bandes originales des films de Tim Burton, est aussi le chanteur et compositeur du groupe new wave Oingo Boingo, surtout connu en France pour la chanson Weird Science, générique de la série Code Lisa. Voilà voilà. Vous faites ce que vous voulez de cette information.
Un article sur les fenêtres dans la Rome antique, mais…. Mais, quoi. Le lien mène à un pouet sur le fediverse, en anglais, qui ensuite envoie vers l'article en question, en anglais toujours. C'est… déprimant. Le web écrit par des bots, c'est nul.
How we made a cute lion in candy (vidéo avec du son mais pas de paroles, et le son n'est pas nécessaire à la compréhension) : une explication en images de comment une entreprise de bonbons fabrique des sucres d'orge (la version en cylindre plat) avec des décors à l'intérieur. Un peu comme les millefiori (en verre), ou les maki (en nourriture) 😄 Le principe : coller entre elles des baguettes de sucre coloré, afin de former une image quand on coupera le cylindre dans l'autre sens. Via Yann Orpheus.
La différence entre deux carrés successifs est un nombre impair, et la liste de ces différences est… la liste des nombres impairs. 🤯 La preuve en tableau plus bas.
Le tableau suivant est fait avec LibreOffice Calc. La première ligne contient des 0 et je l'ai faite à la main. La seconde ligne contient un 1 dans la première cellule, et puis j'ai calculé le carré dans la seconde cellule (A2*A2
), et dans la troisième ligne, j'ai mis la différence entre la seconde cellule de la seconde et de la première ligne (B2-B1
). Ensuite les formules ont été simplement répétées, Calc changeant tout seul les noms des cellules, bref, vous connaissez sûrement.
Nombre | Carré | Différence |
---|---|---|
0 | 0 | |
1 | 1 | 1 |
2 | 4 | 3 |
3 | 9 | 5 |
4 | 16 | 7 |
5 | 25 | 9 |
6 | 36 | 11 |
7 | 49 | 13 |
8 | 64 | 15 |
9 | 81 | 17 |
10 | 100 | 19 |
11 | 121 | 21 |
12 | 144 | 23 |
13 | 169 | 25 |
14 | 196 | 27 |
15 | 225 | 29 |
16 | 256 | 31 |
17 | 289 | 33 |
18 | 324 | 35 |
19 | 361 | 37 |
20 | 400 | 39 |
21 | 441 | 41 |
22 | 484 | 43 |
23 | 529 | 45 |
24 | 576 | 47 |
Source : Odd sur SBMC (comics en anglais… sans texte alternatif hélas, l'auteur n'en met jamais).
Des ânes mignons (oui c'est un pléonasme) : une photo d'ânes sauvages dans le marais de sel du Rann de Kursh entre l'Inde et le Pakistan. (et non, il n'y a pas d'âne à deux têtes, c'est une illusion)
Animation de rubik's cube urbain (vidéo sans son, en boucle).
Un martin-pêcheur en action (vidéo sans son) : que c'est beau ! Le pouet a un lien vers une vidéo avec son, sans sous-titres, qui dit en substance « les martins-pêcheurs c'est encore mieux quand c'est filmé au ralenti », et ensuite on voit des martins-pêcheurs au ralenti. Je suis impressionnée par le fait que ces oiseaux arrivent à chopper des poissons en tenant compte de la réfraction de l'eau.
Rendre vie aux instruments médiévaux : parcours et recherches d’un luthier de vièles et violes (article avec des parties sonores sans transcription) : article-interview d'Hubert Dufour, luthier. C'est mon papa 🥲 et c'est trop chouette. (oui je suis partiale)
Plus de photos de cette si jolie bête : Artace cribrarius, par Beardy Star Stuff 😻
Ohlalala mais j'avais oublié de poster ça ici, où avais-je la tête :
Source (incluant le texte d'ambiance) : La théorie de la terre plate c’est dépassé… (par Lyz).
Micro-histoire de Noël, avec des drones (en anglais).
Why Japanese Calligraphy Ink Is So Expensive (vidéo avec du son, en anglais, sous-titres en anglais) : belle plongée dans la fabrication artisanale de l'encre à calligraphie au Japon.
Snowfall - Crow Time (en anglais, webcomic sans texte alternatif) : pour fêter Yuletide, il y a du monde !
The Surprising Genius of Sewing Machines (vidéo avec du son, en anglais, sous-titres en anglais) : une belle explication du fonctionnement des différentes machines à coudre à travers les âges (avec gros prototypes en bois et mousse 😻).
Le film perdu de François Descraques. Je ne vous en dis rien, il faut découvrir par soi-même (longue histoire écrite, dix épisodes).
Tobie Lolness (vidéo avec du son, et des sous-titres assez descriptifs) : c'est une adaptation animée des romans du même nom, en série d'épisodes d'une vingtaine de minutes. Jolie fable écologique, roman initiatique d'un tout petit, très petit garçon (un millimètre et demi, mais c'est normal pour son peuple).
Vraiment très, très joli. Bien dessiné, avec un rendu crayonné sympathique, bien animé, sans les tics d'animation cheapos qu'on peut trouver parfois. Bien doublé également, ce qui joue vraiment beaucoup (un peu inégal cependant, surtout pour les méchants). Je suis ravie de voir qu'il y a encore de belles œuvres d'art faites pour les enfants, qui ne souscrivent pas à la paresse du « C'est pour les enfants ». Les lichens gigantesques sont merveilleux à voir 😻
Bien sûr, ça n'échappe pas à quelques clichés un peu nuls… Le grand méchant est un type obèse et ses sbires sont des brutes très bêtes. Ça ne nuit pas à la qualité globale, maiiiis comme toujours on aurait aimé s'en passer.
Pour créer les utopies on doit d'abord les imaginer :
Dessin : penpanoply. Via myrmepropagandist.
Sauvetage de chat (vidéo avec du son, sans sous-titres, je reproduis plus bas les paroles dans un élément dépliable pour garder la surprise) : mouhhhh un petit chat coincé (on suppose) sous un pont à Poitiers.
Charnelangue : une nouvelle d'Agate Blue, sur le soin, le fait de grandir et l'autonomie corporelle. C'est beau et contemplatif, et ça décrit un monde eutopique1 qui donne envie.
The Mob (jolie photo avec texte explicatif en anglais).
Danse pendulaire (vidéo avec du son mais sans paroles, ça peut se regarder sans) : une série de pendules colorés à la longueur de fil parfaitement calibrée, à qui l'on donne une énergie cinétique de départ et hop. Je vous laisse voir ça, c'est un peu hypnotisant.
Le pain d'épices de Noël, chez certaines personnes, c'est pris très, très au sérieux : le télescope VLA (Very Large Array) en pain d'épices.
La transhumance des moutons vers les pâturages (d'hiver ou d'été) se fait souvent sur de longues trajectoires, et pendant plusieurs jours. Les agneaux nouveaux-nés ne peuvent pas marcher si longtemps, donc il faut trouver des solutions. En Italie, les bergers et bergères utilisent des ânes et des mules pour transporter les petits. C'est beaucoup trop choupi (vidéo avec du son sans paroles, le texte en anglais est inscrit sur l'image directement).
(et j'en profite pour apprendre l'étymologie de « transhumance » : en latin, trans veut dire « au-delà » et humus, « terre, pays »)
Pain d'épices encore, mais cette fois en forme de la cathédrale de Nidaros, en Norvège. Ya du niveau.
Le projet Becorns de David M. Bird est génial : ce sont de petites créatures faites de glands, brindilles et autres objets glanés, et David M. Bird les met en scène pour les photographier. Souvent avec des animaux sauvages. En plus de poster les vidéos et photos résultant de ces travaux, il montre son processus, par exemple avec le Birdbath challenge (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres en anglais).
La version "Steamboat Willie" de Mickey Mouse va entrer dans le domaine public (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titres) : segment très intéressant sur le sujet, sans trop de jugement, et rappelant que les grands classiques de Disney sont des adaptations de contes de fée du domaine public (et aussi que c'est comme ça que l'art, la culture évolue, en prenant et en remaniant). Via Meeea.
Et c'est la fin de cet article, et de l'année. (bon évidemment je ne poste pas le 31 au soir, j'ai une vie)(il paraît)(sortez-moi)
À bientôt !
ce terme est en train de remplacer « utopique » dans le langage courant, car utopie et utopique, qui avaient le sens d'endroit (ou de société) idéal, rêvé, recherché, sont peu à peu devenus synonymes de endroits (ou de sociétés) inaccessibles… ↩
Et donc ?
Et donc depuis avant-hier j'ai envie de chanter. Tout le temps. (le fait d'écouter les épisodes « Et si on chantait ? » de La Série Documentaire de France Culture n'y est sans doute pas étranger)
Le Libera me du Requiem de Fauré (mon morceau préféré de tous les temps, je prépare un article sur le sujet), Mado kara mieru de Christopher Tin, ou bien Deep river, bref toutes ces musiques que j'aime et qui, d'un coup, poppent dans ma tête et exigent de sortir.
Ceci passera aussi. Mais ceci m'agace un peu 😛
]]>Coupez #2 - Dr Strange chez Primum Non Nocere (vidéo avec du son, pas de sous-titres) : Primum Non Nocere, médecin et chirurgien, étudie ici la première scène du film Dr Strange, une opération chirurgicale. L'idée est de voir dans quelle mesure elle est réaliste ou non. C'est intéressant ! (d'ailleurs, amusant, c'est moi ou bien Primum ressemble de plus à plus à Mark Ruffalo avec les années ?)
Auteur de cette mirifique blague : dodosan.
Un site qui permet de trouver la gare la plus proche d'une localité (regardez le nom du fichier image pour la petite loco, c'est tout mignon).
Panache, épisode de Crow Time (en anglais) : j'ai déjà dit que j'aimais Crow Time ?
On change pas à pas (vidéo avec du son, et des sous-titres incrustés) : ah, les Goguettes (en trio mais à quatre), vous connaissez sûrement, leur succès est phénoménal depuis le premier confinement. Ici, jolie chanson sur l'écologie, les petits pas individuels qu'on fait (qui ne suffisent pas en eux-mêmes mais hé, c'est déjà ça) et le fait qu'on n'est jamais dans la perfection.
All I want for Christmas (Picard edition) (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres) : un monument, un tour de force, un superbe montage avec des vraies répliques de Star Trek pour former la fameuse chanson de Mariah Carey. C'est si beau. Via Lawrence Vagner. (et je sais, je sais que la femme tout à la fin de la vidéo n'est pas Samantha Carter de Stargate: SG-1 mais elle lui ressemble tellement, ça me choque à chaque fois)
Des ptits chats et leur grand frère (vidéo avec du son, pas obligatoire, c'est juste de la musique accompagnante) : tout mignon, Marmelade le chat adulte rencontre ses petits adelphes, ça se cogne un peu mais c'est tout doux et plein de câlins. Et de poils.
Langue des signes, langage des signes, chez l'ami Stéphane : quelle est la différence entre « langue des signes » et « langage des signes » ?
Ne dites pas « j'ai acheté un nouveau livre » (en anglais, une image avec un texte alternatif bien complet).
Comment les iPods de première génération ont été rétro-ingénieurés (en anglais) : c'est fascinant.
Un troglodyte mignon qui fait la tronche (vidéo sans son, faux GIF en fait, qui boucle, rhaaah c'est relou cette intégration dans Mastodon)
Mousse contre lichen : je n'ai pas écouté l'émission, je mets surtout ce lien pour l'excellent comics de Tom Gauld (en anglais).
You've heard of elf on a shelf… (image, avec alt en anglais, qui permet de mieux comprendre la blague).
OK, je pensais qu'il n'y avait pas pire que la pub animée sur les arrêts de bus. Et pourtant. Au moins une entreprise, ici Led Media Com, utilise voitures, camions, et vélos modifiés pour afficher de la pub. J'ai envie de tout cramer. Mais ça va c'est des LED ça consomme pas trop-han (sbaf). Apparemment cette entreprise commercialise aussi des sacs à dos avec écran LED. Le retour des hommes-sandwichs ?
My brushstrokes against AI-art chez David Revoy (en anglais). Je suis tellement, tellement d'accord. Je crois que je préfère amplement des œuvres graphiques avec une patte plutôt que parfaites, lisses.
La glace est trop fine (vidéo avec du son, sans paroles) : quelle bête magnifique. R'gardez voir ces papattes, là.
Fuzzy feelings (vidéo avec du son, sans paroles) : joli court-métrage d'animation mais pas que, sur la solitude et la compassion. Ne lisez pas la description, regardez directement.
Woman Finds Tiny Kitten In Her Backyard | The Dodo (vidéo en anglais, avec du son et des sous-titres incrustés) : hiiii mais c'est mignon.
Boing boing boing (vidéo sans son) : un chat, de la neige, des heures d'amusement.
J'apprends via ce tweet de Loovenelle que 1) on ne peut pas réimplanter de pacemaker chez un humain (en France, c'est illégal), 2) on peut en revanche en faire une donation testamentaire pour un chien. Bien ! C'est déjà ça.
McKinsey: Last Week Tonight with John Oliver (HBO) (vidéo en anglais avec du son, et des sous-titres anglais) : j'ai envie de mordre des trucs. Je savais à quel point la firme McKinsey était une usine à bullshit (on l'a beaucoup vu ces dernières années en France) mais là… Conflits d'intérêts, contrats avec l'Arabie Saoudite. Pfff. Je me sens impuissante. Au moins la vidéo est drôle, avec la parodie à la fin, mais c'est trop bien joué, en fait ça me fait pleurer.
Vous vous souvenez de Animation vs. Animator ? Voilà Animation vs. Physics (vidéo avec du son, sans paroles, mais beaucoup d'écriture, regardez en grand !). Un bon quart d'heure de voyage de physique qui confine à la mystique (pour moi, certains concepts extrêmement avancés de la physique, c'est un peu de l'imaginaire pour l'instant : les ponts de Rosen-Einstein par exemple).
Les attaques sur VLC, interview de jbkempf(vidéo avec du son, sans sous-titres).
The voice of Enbankment Tube station (en anglais). Nan je pleure pas c'est toi tu pleures.
Beaucoup moins mignon : Enquête de One Voice dans une fourrière 5 étoiles : l’abattage industriel des chiens et des chats. C'est dur à lire. Moi qui habite avec deux chats, l'un qui est venu tout seul depuis la terrasse, et l'autre récupérée à la SPA, ça me fait mal… si ces deux-là s'étaient retrouvé⋅es dans ce genre de fourrière (vu que le premier n'était pas pucé, et la seconde ne l'a été que parce qu'elle a été attrapée par la SPA), iels ne seraient pas là. Huit jours, c'est incroyablement court.
Cette histoire vous fera des nœuds au cerveau (vidéo avec du son, avec sous-titres) : ce que je peux détester les titres piégeaclic si fréquents sur Youtube… Mais le fait est que cette nouvelle de Monsieur Phi, narré par lui-même, provoque bien des nœuds. Il s'agit d'une nouvelle qui joue avec les concepts chers à son auteur : qu'est-ce que la conscience, les souvenirs d'un événement sont-ils la preuve que l'événement a eu lieu, etc. Bien joué !
J'aime beaucoup le travail d'Andrea Love. Elle fait des vidéos en stop-motion avec de la feutrine, c'est tout tranquille, doux, et ça a ce délicieux « on dirait que » qui marche si bien avec moi. Ici, Coffee (vidéo avec du son).
La troisième couleur primaire : un peu de science de la lumière avec Gee. En plus Gee mets des textes alternatifs très bien sur ses images, et ce qui peut rester du texte l'est, j'aime beaucoup (il parle rapidement dans cet article de ses efforts pour rendre ses articles et ses BD le plus accessible possible, et il revient souvent sur d'anciennes BD pour les transformer)
L'article Wikipédia "Ship of Theseus" (en anglais) ne ressemble plus du tout à ce qu'il était lors de sa création de 2003. C'est… très méta ! Je vous invite à lire :
Source de l'information : un pouet de Wikipedia .
À noter que la version française de l'article semble avoir subi le même sort 😸
Et cela me fait découvrir un manga du même nom, ça me donne envie ! De ce que je comprends du résumé, je le décrirais comme « Quartier lointain, mais dark ». Ensuite, je n'en sais pas plus. Hop, c'est sur ma (looooongue) liste de trucs à lire.
Estequoi ? : krrkrrrkrr. J'aime bien les histoires de Dans Ton Chat (ex BashFR, pour les vieux z'et vieilles qui me liraient). De temps en temps, des duos ou des groupes iconiques apparaissent : Ben et Magus, ou Cha et Iceteabe. Ces deux-là sont ensemble, et se font tout un tas de crasses bien marrantes. Aujourd'hui, des post-its. Plein. De. Post-its.
Voilà voilà 😊
]]>(mon cerveau, mesdames et messieurs)
]]>L'Amoureux m'envoie une vidéo (avec du son, sans paroles) : The Powerful Puma Screams!. C'est très chouette ! Et cela me fait retomber dans le trou du lapin puma : pourquoi les pumas ne rugissent pas ? Parce que leur appareil hyoïde est totalement ossifié, contrairement aux animaux du genre Panthera (le jaguar, le lion, le tigre, par exemple). On pensait d'ailleurs jusqu'à il y a peu que toutes les espèces de la sous-famille Pantherinae rugissaient, mais non : Structure crânienne des panthérinés sur Wikipédia.
Et donc je vais regarder la page Wikipédia de la Panthère nébuleuse (au lieu d'écrire mes nouvelles je fais des articles, tssss)(je vais les compter dans le nombre de mots que je mesure 😆)(note de fin novembre : je l'ai fait ! j'avais un tableur de comptage de mots, qui comprenait mes nouvelles, mon journal et cet article), et : déjà, c'est mignon.
Ensuite, je découvre le terme de « prusten » (parce que La Panthère nébuleuse fait partie des cinq félins émettant le prusten
, avec le tigre, le jaguar, Neofelis diardi et le Léopard des neiges), une vocalisation qui serait à but social, et qui fait une sorte de « frlfrlfrlfrlfrl ». Pas de jugement, c'est ce que j'entends, hein 😄 d'ailleurs, voilà un exemple (tiré de la page Wikipédia sur le prusten) :
An ode to butterbutts : tout petit comics (en anglais) à propos de la déprime d'automne et des Setophaga coronata (anciennement Paruline à croupion jaune).
Le complot vieux — Groland : hihihhihin (vidéo avec du son, en français, sous-titres autogénérés).
The beach where Lego keeps washing up (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres anglais) : il y a des morceaux de plastique partout dans les plages, et la plupart du temps nous ne le remarquons pas, par habitude. C'est déprimant. Via un article Reddit à propos du Great Lego Spill.
Le fils de Mélaka fait des choses très cool avec Minecraft.
Télécharger les choses que vous aimez car ça ne sera pas toujours disponible sur Internet…
Personnages de Tolkien ou antidépresseurs ? : un petit jeu (en anglais mais c'est peu impactant) pour savoir si vous savez faire la différence entre des noms de personnages de l'univers de Tolkien (Le hobbit, le seigneur des Anneaux, le Silmarilion, etc) et des noms d'antidépresseurs. C'est marrant ! J'ai eu 16 bonnes réponses sur 24 😸
Comment bien sous-titrer vos vidéos ? : Emmanuelle Aboaf est sourde et explique dans cet article très clair comment on fait de bons sous-titres. Et montre des exemples de mauvais sous-titres, comme ceux qui pullulent sur TikTok ou Instagram, un mot après l'autre, pour donner du dynamisme je suppose, mais c'est insupportable…
Just found out my wife has been storing a sword under our bed (en anglais) : hihihihihi.
Une discussion ubuesque entre un utilisateur et une personne du service client (en anglais) : l'idée n'est évidemment pas de dire du mal de l'entreprise, ou de la personne du service client, mais de montrer à quel point les gens n'ont absolument aucune idée de ce qu'est l'accessibilité numérique, ici un site web dont des informations importantes sont uniquement dans des images, donc inatteignables si on ne voit pas bien ou pas du tout.
Je jalouse les gens qui ont des ours siestant dans leur jardin.
Les clignotants (vidéo avec du son, sans sous-titres) : en chanson, pourquoi il faut mettre ses clignotants, tout le temps.
Labour, de Paris Paloma (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres en anglais) : oumfffff, cette chanson avec une mélodie toute douce frappe fort, à propos des injonctions faites aux femmes de tenir la maison, de tout faire, enfants, repas, lessive, pour que l'homme n'ait rien à faire. Et même plus encore : "therapist, mother,maid, nymph, nurse, servant"… Le passage qui dit « si nous avons une fille, je ne pourrai pas la sauver » tord le ventre… (note : il ne semble pas s'agir de violence conjugale, mais le moment où le mari casse une noix dans son poing m'a envoyé une petite aiguille dans la base du crâne… j'ose espérer que je sur-réagis et que ce n'est pas un sous-texte)
!important is a shield to protect your own, not a sword to conquer others.
Dans les commentaires de la vidéo de Kevin Powell "These CSS best practices might be holding you back". J'aime bien cette phrase.
(je découvre Kevin Powell grâce à un collègue, j'aime bien ce qu'il fait, c'est didactique et il montre de chouettes choses en CSS)(et il me redonne envie de refaire tout le style de mon site au secours)
Source : Speedpainting 11112021 via Sylvia Ritter.
Le talent n'existe pas, par Sleud (vidéo avec du son, pas de sous-titres) : en dessin animé (mais pas que), Sleud explique qu'il y a pas de talent ou de don, dans l'immense majorité des cas, contrairement à ce que l'on dit trop souvent dans le cas des professions artistiques.
Le mystère de la mort d'Edgar Allan Poe, toujours non-résolu… J'ignorais totalement cette histoire.
bocaux.club via Maïtané sur flux : des recettes simples et sympas à mettre dans des bocaux. Visuellement c'est très joli et très clair. Il y a très peu de recettes pour l'instant, mais un flux RSS !
L'histoire d'Harpalyké, princesse-chasseresse de la mythologie grecque.
Adrift, par Andy P (en anglais) : une BD courte, à propos d'une femme perdue en plein océan, qui rencontre une créature des profondeurs. C'est drôle et touchant.
J'aime bien les dessins de Zach Weinersmith sur son site SMBC, mais il ne met jamais de descriptions à ses BD. Oui, c'est du boulot, mais comme l'essentiel de ses blagues sont textuelles, ça serait vraiment bien…
Ici j'ai essayé de décrire au mieux dans le alt, même si j'ai laissé le texte en anglais. Essayons de traduire !
– Et il y aura quatre monsieurs sur des poneys, appelés Pepeste, Momort, Guéguerre et Famimine !
Source : Sicky (en anglais).
Le Procès d'Éric Dupond-Moretti - un masto-feuilleton. Mais qu'est-ce que.
On the nature of daylight, par Max Richter, chez Spline LND : vidéo en français avec son (important !) et sous-titres. Il s'agit de revenir sur une musique très utilisée dans les films, et de son origine. (et en plus c'est très beau) via Augier.
How Deadly Is Quicksand? (en anglais) : les sables mouvants qui engloutissent leur proie, c'est commun dans la fiction. Et apparemment ça ne serait pas possible, en fait !
Je découvre la série Connections via Xavier B. : c'est une série éducative sur la science des objets (technologiques) qui nous entourent et construisent notre monde. J'ignorais jusqu'à l'existence de cette série, et les deux premières minutes du premier épisode m'ont agrippée. En anglais, sans sous-titres (mais ça doit pouvoir se trouver sur Internet).
La procédure de sieste préconisée par la circulaire du 14 novembre 2023, c'est important.
Isabela's alternate universe song (en anglais, avec du son et des sous-titres anglais intégrés et flottants si besoin) : si vous avez vu le film Encanto de Disney, vous connaissez sûrement What else can I do?, la chanson d'Isabela, la sœur aînée. Si vous ne l'avez pas vu… ya des chances que cette chanson vous divulgâche, tant l'originale (qui se trouve partout) que cette version alternative.
Natural lawyer (en anglais, blague bilingue avec le français)
Le plus grands des petits hexagones (vidéo avec du son et sous-titres) : ça faisait longtemps que Michaël « MicMaths » Launay n'avait pas fait de vidéo, c'est chouette de le revoir, avec une jolie histoire géométrique (et un nouveau décor).
Was reality different than when you were a kid? (vidéo en anglais avec du son) : Michael de VSauce parle, en si peu de temps (il ne fait plus que des shorts, ça m'attriste) de pourquoi on ressent notre passé différemment de qu'il a été.
Une fractale dans le sang (vidéo avec du son et des sous-titres) : bon bin Mickaël Launay est en forme, ne boudons surtout pas ! Ici, pourquoi la matrice des groupes sanguins est un (simili) triangle de Sierpinski ?
Pour info, la dénomination du groupe O vient de l'allemand "Ohne" qui veut dire "sans" (sans antigène A ni B)
Source : dans les commentaires, par @oliviervancantfort5327
Putting software in containers is cruel and unnatural. (en anglais) : hihihihihi.
Dans les commentaires de Comment envoyer des textos sans électricité (vidéo avec du son et sous-titres) :
C'était très rapide : 9 minutes pour Paris - Lille. Et la ligne Paris - Bordeaux a fait l'objet du premier piratage de l'histoire, avec 2 frères qui ont graissé la patte d'opérateurs pour faire passer des infos sur la bourse, et ainsi faire des petits délits d'initiés. Crime resté impuni puisque les sanctions n'étaient pas prévues dans la loi !
J'adore cette histoire !
C'est le mois des Mickaël/Michael (oui je remonte mes flux RSS, ça se voit tant que ça ?) : Easy Photography Life Hack (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titres).
Nicky Case écrit de chouettes choses (entre autres) : ici une micro-nouvelle à propos des reptiliens (en anglais).
Mandieu, cette phrase ! (oui oui, c'est une phrase)
« À peine eut-elle débouché des gorges de Saint-Yrieix sur le plateau marneux qui les surplombe et d'où l'on découvre, à travers l'immense plaine s'étendant du dernier chaînon des Cévennes aux assises des Pyrénées, ces montagnes dont la beauté grandiose arracha jadis des cris d'enthousiasme au peu sensible Béarnais, déjà roi de Navarre, et faillit le rendre aussi troubadour que bien longtemps avant lui l'avait été Richard Cœur de Lion, alors simple duc du Pays des Eaux, où l'on trouve encore quelques vestiges des monuments érigés en l'honneur de ce descendant de Geoffroy, comte d'Anjou, lequel seigneur, aucun historien n'a su pourquoi ni comment, ornait en temps de paix sa toque, en temps de guerre son haubert d'une branche de genêt, habitude qui lui valut le surnom de Plantagenet, porté plus tard par toute la famille française à laquelle le trône anglo-saxon, après la mort d'Étienne de Blois, le dernier héritier du trône de Normandie, avait été dévolu, ma monture prit peur et manqua de me désarçonner. »
Léon Cladel. Source : Récréactions littéraires sur Wikipédia.
Short "ɪ" long "iː" – SOLVED for French speakers! (vidéo avec du son, en anglais, avec des sous-titres anglais, et plein de gros-mots-pour-de-faux) : comment différencier vraiment les deux sons "i" de l'anglais (live/leaf par exemple), expliqué en direction des francophones. Et ça marche !1 Via imni (lien fediverse privé).
Un peu de légèreté, ça fait du bien : Dog of Wisdom et Dog of Wisdom II (vidéos avec du son, en anglais, avec sous-titres incrustés mais on peut aussi ajouter des flottants si on préfère). Via l'ami Aznörth.
Liste des oeuvres littéraires ou cinématographiques considérablement améliorées en remplaçant les gros trucs par des contrebassons. : pfffrrrrrrhuhuhuhouuu (j'ai perdu toute dignité à ce stade, je suis affalée sur mon bureau à rire comme une balei- comme un contrebasson).
There are two wolves inside you. (en anglais). Non, ce ne sont pas les loups auxquels vous pensez, c'est bien mieux.
Intéressant article sur l'anonymat de Banksy.
Techno-optimisme : et si nous arrêtions d’écouter les milliardaires qui veulent détruire la démocratie et la planète ? sur le blog Zinzolin. Oui, oui, trois fois oui. Anthony dit bien mieux que moi que le techno-solutionnisme n'est pas la direction à suivre, et pourtant beaucoup pensent l'inverse… et souvent ce sont des gens très riches, qui ont donc le pouvoir.
Extrait du manifeste qu'Anthony décortique :
les décès qui auraient pu être évités par une intelligence artificielle que l’on a empêché d’exister constituent une forme de meurtre
Oh bon sang. (ça sonne bien trop anti-IVG à mon goût avec tous les petits Mozart et Einstein qu'on aurait empêché de naître… yurk)
Nous avions tout faux depuis le début à propos de PNG (en anglais).
Gemstone – Crow Time (en anglais) : Crow Time, décidément. Que j'aime ces corbeaux.
Je découvre que le nom scientifique de l'axolotl est Ambystoma mexicanum. Maintenant je comprends la mélodie du refrain de The Axolotl Song ! (oui bon avec le « tl » final je me doutais que c'était d'Amérique du Sud ou centrale, mais je n'avais jamais fait le lien). Cette chanson a 13 ans. Bon sang.
Un ver à soie qui fait sa toilette.
Dans une épicerie, une femme trouve une coccinelle (vidéo avec du son, en anglais, sous-titres anglais incrustés) : c'est tout mignon ! Sans en révéler plus, une jeune femme trouve une coccinelle sur un brin de coriandre, et la coccinelle n'a clairement pas l'air en forme, alors la femme tente de la sauver. Via l'Amoureux.
There's Lava Inside You (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titres) : qu'est-ce que.
Alors, pas pour tout le monde : l'Amoureux déclare qu'il ne comprend absolument pas, peut-être parce qu'il parle déjà bien anglais et n'a pas besoin de cette méthode. ↩
Je n'ai pas de photos du sac avant, c'est un sac bandoulière assez grand, avec une poche pour ordi, et des logos devant. Je pense que c'est un goodie donné à une conférence, ou bien un objet d'entreprise. Je l'ai acheté dans une boutique du Relais, qui revend très peu cher les vêtements en bon état qui sont mis dans les bennes (mais si, vous connaissez sûrement). Fonctionnellement il est parfait pour moi, il est grand, il a l'air solide, il a deux (deux !) lanières, avec un renforcement pour poser sur l'épaule. (le mec idéal)(pardon)
Or donc, les logos. Ça m'importait peu, mais autant les cacher. Et puis, je voulais aussi y accrocher des badges et des pin's (oui j'ai quatorze ans, mais c'est surtout que j'ai reçu en septembre le pin's petite souris de Boulet, et je voulais vraiment l'utiliser).
Mon choix s'est porté sur un reste de satin bleu-vert (j'ai fait une cape dedans il y a quelques années, et aussi la doublure interne plus une décoration pour mon petit sac à clés, écoutez je le rentabilise), pour faire une zone « neutre ». Et j'ai voulu broder un peu avant (j'ai découvert la méthode de broderie sashiko il y a quelques mois, j'ai déjà réparé un sac et un pantalon) !
J'ai choisi un motif assez simple : des triangles. Source : Free Sashiko Patterns sur The Spruce Crafts.
Les deux photos qui suivent ont une luminosité étrange parce qu'il faisait nuit, le tissu a pris une couleur indéfinissable, mais c'est bien bleu-vert.
Ici, la broderie est faite au sixième (mais en fait le quart, vous allez comprendre) : j'ai la moitié des lignes diagonales « descendantes » faites.
Ici, c'est fini au tiers (enfin, la moitié) : toutes les diagonales « descendantes » sont faites, il reste les « montantes », et les lignes verticales. La photo montre également une ligne « montante » en commencement : on devine déjà les losanges.
Et quand j'ai terminé toutes les diagonales, je me suis rendue compte qu'il me serait impossible de faire des lignes verticales… Parce que petit décalage après petit décalage (c'est visible sur l'image avec les diagonales pas encore finies, mes traits au crayon ne sont pas exacts), je me retrouve avec des losanges un peu trop déformés pour en faire des triangles. Tant pis ! C'est très bien comme ça aussi.
Puis j'ai réfléchi à la suite : j'ai depuis très, très longtemps un tissu à motif japonais, noir avec des fleurs. J'ai toujours hésité à l'utiliser parce que… eh bien quand on utilise quelque chose, après on ne l'a plus. (oui, je suis docteure es tautologie aussi) Et je suis maladive du « on sait jamais ça peut servir je garde », sans aller, heureusement, jusqu'au syndrome de Diogène. J'étais ce jour-là chez des ami⋅es, nous faisions un week-end DIY (Do It Yourself), et, me voyant désemparée avec mon bout de tissu, à le tourner dans tous les sens, l'un d'elleux me dit, péremptoire : « Allez ! Tu le fais ! Au pire, tu découdras. Sinon tu vas rien faire. » Électrochoc salutaire, je me suis lancée : découpe en diagonale (oui, j'aime ce qui est penché, en témoigne le design actuel de ce site), couture par le bas, et on avance, on avance ! J'ai dû faire un petit pli vers le milieu, pour rétablir l'équilibre (je n'ai toujours pas compris ce qu'il s'est passé), et on dirait vraiment que c'était prévu depuis le début. Pas peu fière.
Et enfin, le pin's. L'est-elle pas mégachoupie, cette souris gris en train de se taper un camembert à peine plus grand qu'elle ? Remarquez la qualité de fabrication : Boulet est connu pour son design à « petits traits », et ils se retrouvent très bien sur le pin's.
J'ai aussi de très jolis patchs thermocollants (ou à coudre) du même dessinateur que le pin's, mais en les mettant près du sac pour tester, je les trouve trop grands au final. Ils iront autre part. Ou j'en ferai des sous-verres (conseil par Boulet lui-même).
C'est dommage que j'aie fini par jeter mes vieux badges Magic lors du dernier Grand Rangement (je n'y joue plus, mais je suis achetée à certaines factions, pour le folklore : Simic, Golgari, ou Temur…).
(D'ailleurs, c'est amusant, en ce moment dans notre campagne Donjons et Dragons 5, je joue une druide du Cercle des Spores, cercle apporté par l'extension « Voyage à Ravnica » de Donj' : les druides des Spores sont des Golgari ! Je l'ignorais au moment de choisir un cercle.)
]]>Ça m'a fait penser au projet #almost de Krysalia, qu'elle explique dans un de ses pouets épinglés. Et donc j'ai repris le hashtag pour ça :
Les pouets concernés sont : un message d'Adrianna Tan et un contraste de chez random color contrast.
]]>Edgar Allan Poe, dans Crow Time. Il serait temps que le monde sache à quel point Crow Time est bieeeeeen.
Profitons-en pour présenter quelques uns de mes webcomics préférés, allez ! J'en lis beaucoup. Genre : beaucoup.
Je découvre le logiciel Simple Screen Recorder, qui est… eh bien, simple, et permet d'enregistrer en vidéo tout ou partie de son écran (pour Linux). Je m'en suis servie pour la micro-vidéo plus haut, la liste animée des webcomics dans mon lecteur de flux RSS (FressRSS, c'est trop bien, utilisez-le !).
Deux mètres de mystère absolu : j'aime la plume de Sacrip'Anne. Je lui envie sa capacité à voir les jolies choses du monde et à en écrire des histoires.
All that we share : vidéo avec du son en anglais non sous-titré (et danois sous-titré en anglais). C'est une publicité, mais comme certaines pubs, rares, elle est touchante, elle tape juste là sous le nerf-qui-fait-pleurer. On se met dans des cases (ou la société, les parents les ami⋅es l'école le travail) : et si on voyait d'autres cases… ou aucune. C'est beau, et les gens qui ont participé à cette vidéo sont courageux et courageuses (si tant est que ça ne soit pas complètement scripté, mais laissez-moi rêver).
Un guide pour les chiens sur les écureuils (en anglais). Accurate/20, woofld recommend. (Page Instagram de l'artiste)
J'adore les "Linguistic files" de Tom Scott, c'est super intéressant ! Ici, quatre caractéristiques qui manquent (selon lui) à l'anglais et qui se retrouvent dans d'autres langues : Fantastic Features We Don't Have In The English Language (vidéo avec du son, en anglais avec sous-titres). Que répondriez-vous à la dernière question ?
Je veux aller vivre au Japon pour prendre ce train-chat tous les jours.
Belle image de foudre sur un arbre (le lien est une version archivée d'un front-end alternatif à Twitter, parce que je n'ai plus aucune confiance en Twitter et que je n'ai pas réussi à sauver la page dans la Web Archive… c'est dire).
Ouno, le jeu (vidéo avec du son) : c'est… heu… c'est Bon ben voilà en pleine forme, qui passe du rire au glauque facilement.
L'a beugné la gravité, l'était impécab.
Boo'lean (la source originelle semble être Kaz Miyamo) : comment expliquer les portes logiques avec une citrouille.
Cuddle button (vidéo avec du son) : 🥰.
Le chat fantôme (vidéo avec du son, en français sans sous-titres).
Cette vidéo a été filmée le 1er novembre 2016. Je n'ai plus jamais revu le chat fantôme après ça.
Peut-on rire de tout ? sur Arte.
Mieux encore que les maids cafes ! (en anglais)
Searching for humanity in Fortnite, par Pop Detective : une intéressante expérience sociale, se faire des ami⋅es dans le jeu vidéo de type Battle Royale Fornite (vidéo avec du son, en anglais, sans sous-titres hélas).
Le mois prochain sera possiblement moins fourni : novembre, c'est le NaNoWriMo, et j'ai des histoires sur le feu (je vais essayer de produire au moins quelques nouvelles, et peut-être revenir sur mon projet « Punks à écureuils », une discussion fin septembre dans un bar après Paris Web m'en ayant redonné le goût).
]]>Le photochatopieur (GIF animé sans son).
Humour, politique et gymnastique (vidéo avec du son) : étude bien intéressante sur l'humour de manière générale. Le premier extrait, avec Paul Hunt, je l'ai trouvé un peu gênant, notamment au niveau des rires, parce que je n'arrivais pas encore à savoir ce que j'en pensais : est-ce que Hunt se moque des femmes gymnastes, pourquoi un homme travesti ça serait drôle ? Mais c'est expliqué plus loin. Et il y a notamment un extrait d'une autre de ses performances en costume et discipline féminines. Cela montre qu'il ne se moque pas des femmes mais bien des carcans. Je le raconte mal, mieux vaut regarder la vidéo.
Facebook Messenger has added ai-generated stickers (en anglais). Au. Secours.
Love rumble : joli comic en anglais, avec du rose et de la bagarre.
The new god (en anglais), une micro-nouvelle de O. Westin. Brrr.
Nouveau, à Ikea : blague de niche vidéoludique, en anglais (et en latin).
via Spooky Cafou.
Lil astronaut, re-dessin d'une jolie photo.
Tout un tas d'épées très classes : chaque année en septembre il y a le défi "Swordtember", où il faut dessiner une épée par jour. J'adore tout particulièrement Void, Noodle, Spicy, et Mountain, mais toutes sont superbes. (jetez un œil au tag swordtember sur mastodon.art, c'est sublime)
Plate prière, d'Anna Sylvestre, via un message sur le fediverse de Kozlika. Une belle chanson d'Anne Sylvestre, une prière pour un monde moins grossophobe.
Non seulement les premiers requins sont apparus avant les anneaux de Saturne (voir Measurement and implications of Saturn’s gravity field and ring mass, en anglais), mais apparemment aussi avant l'étoile polaire. Oui oui, pas avant que Alpha Ursae Minoris soit « au nord de la Terre », avant qu'elle soit née, il y a environ 70 millions d'années (page Wikipédia d'Alpha Ursea Minoris). Les premiers requins dateraient du Dévonien, 420 millions d'années. Via Wandering Star.
Et on en profite pour lire un peu le futur lointain astronomique sur la page Wikipédia dédiée.
La lune à 360° : vidéo sans son, assez hypnotique (est-ce que vous aussi vous avez l'impression de la voir en relief ?).
Un extrait d'un sketch des deux minutes du peuple qui me fait hurler de rire à chaque fois.
Vous créez un malaise aux six ! Passez-moi les saucisses.
L'inventivité de Pérusse pour les jeux de mots est impressionnante (et ma propension personnelle à cet art n'y est sûrement pas étrangère).
Please do not resist (vidéo avec du son) : hiiiiii. (ce sera mon unique commentaire)
Petite forêt de mousse : j'aime tellement le mot-croisillon "mosstodon" (oh, et "lichenSubscribe" aussi).
What is in that .git directory? (en anglais) : un article technique sur comment fonctionne git du côté fichiers. Je n'ai pas encore tout compris mais c'est passionnant. Via Bearstech.
Uruk-cat (en anglais dans l'image, le texte alternatif est en français pour la description) : alors. Euh. Mieux vaut que vous regardiez.
Source : Sol R..
Le soir, en mangeant, nous avons une habitude, l'Amoureux et moi : nous lisons des histoires sur le site Not Always Right. Des histoires souvent horrifiques, avec des client⋅es épouvantables qui obtiennent des repas gratuits en faisant un tintouin parce que læ manager n'a pas de courage (ou que la boîte l'oblige à ne pas en avoir…). Et parfois, c'est super mignon : One door opens… and never closes.
Source : Nina Willburger
Ombres créées par l'éclipse annulaire de soleil. (bonus vidéo avec du son)
Un chat admirable. Admirez-le.
Cette pub n'a pas vieilli du tout (vidéo en anglais ave du son), via dodosan.
Ça fait un temps que je n'ai pas parlé boulot ici, mais voilà encore un exemple de pourquoi les overlays dits d'accessibilité c'est à fuir à tout prix : Web Accessibility. Solved. By making the web worse for everyone. par Adrian Roselli.
Adult merit badges. (moi j'ai le badge 3)
Beatbox prank (vidéo avec du son) : ah, voilà un prank sympa, qui ne se moque pas des gens !
Ça manque de hamsters qui cambriolent des banques (vidéo avec du son), via Benjamin Bouvier. C'est très mignon !
Vocalise Opus 34 n°14 de Rachmaninov, arrangement pour flûte, clarinette et piano (vidéo avec du son). C'est doux, lent, reposant. Musique de la page du jour du webcomic Court of Roses, que je recommande chaudement : de la fantasy sans prétention, autour d'un groupe composé uniquement de bardes, lié⋅es par leur amitié à Merlow the Rose, demi-elfe amateur de bière et joueur de cornemuse.
Moins doux, tout aussi flamboyant : Such rainbow powers (vidéo avec du son), un monsieur tout en arc-en-ciel et en perruques.
Voilà pour cette récolte.
Je me demande si les titres par date sont pertinents… Ça structure un peu, mais j'avoue que parfois ça me fait me dire « mais je n'ai qu'un seul lien pour ce jour-là ? quelle feignasse je fais ! », ce qui nourrit bien entendu ma culpabilité, etc etc, je suis sûre que beaucoup sont dans ce cas.
Je vais essayer sans titres pour la prochaine fois, on verra ce que ça donne.
]]>Data presentation (en anglais) : la présentation dans les graphiques, c'est important.
Trouver les couleurs dominantes d'une image (en anglais) : c'est un outil web génial, on fournit une image et ça sort les cinq couleurs les plus fréquentes dedans. Pour des projets de broderie, de design web, ou bien pour peindre un cadre autour de l'image si elle est physique, ou un moodboard… il y a sûrement plein d'utilisations. Via Krysalia.
Les abréviations numériques au Japon : au Japon, au téléphone (et depuis les pagers) on utilise parfois des nombres, ou des suites de chiffres, pour signifier des mots. C'est lié à la prononciation des chiffres, avec des approximations. Je connaissais "38" pour "merci" : 3 se dit "sen" et 8 "kyu", donc "sen kyu", "thank you". J'adore !
Il y a quelques jours, j'ai revu l'épisode musical de Buffy contre les vampires (dans la saison 6). Bon, c'était à la base pour me remonter le moral parce que j'étais une larve et… comment dire, c'est un épisode avec des moments drôles mais c'est surtout triste et très poignant (donc j'ai chouigné). C'est aussi un excellent épisode, qui fait vraiment avancer l'histoire, en faisant dire à ses personnages les vérités qu'ils et elles cèlent (et je n'en dirai pas plus, il faut regarder la série).
Voilà le morceau d'ouverture, qui ne divulgâche pas vraiment (à part que Buffy ne va pas très bien, mais ça ne dit pas pourquoi) : Going Through the Motions (vidéo en anglais avec du son).
De la difficulté de parler de science dans les médias (en anglais).
Les Visiteurs, ou comment la comédie voyage dans le temps chez Calmos (vidéo avec du son, et sous-titres 😻). Calmos, c'est une chouette chaîne, qui parle de cinéma, surtout de comédie, et surtout de comédie française. Et c'est : très bien. Fines analyses, beaucoup de références et de travail. Ici, une étude tournant autour du film Les visiteurs de 1993 (eh oui, ça a trente ans… et je l'ai vu au cinéma dis donc), attrapant au passage de nombreux autres films sur le voyage dans le temps, et en essayant de voir quelles cases de types de comédie le film coche (divulgâchage : beaucoup). Ça donne presque envie de le revoir, mais j'avoue que j'ai développé avec le temps une allergie à Christian Clavier, je ne sais pas si je supporterais.
Floral Beaded Grid Embroidery with Tambour Beading (vidéo avec du son, mais très léger et non nécessaire), via Krysalia. C'est doux et tranquille, et les gestes très précis de placement des perles sont impressionnants.
Source : aliss (mais j'ai copié l'image ici parce qu'elle n'a pas de texte alternatif dans la source).
En ce moment je regarde les archives de Tasting History, une chaîne vidéo sur la cuisine des temps passés : Max Miller choisit un plat ou une situation (le halva des guerriers de l'armée ottomane, le gâteau renversé à l'ananas des années 1950, les repas à Alcatraz, le Christmas pudding des tranchées, etc), nous en parle, exécute la recette, et la goûte. C'est vraiment bien, Max est sympathique, il fait de bonnes recherches, fouilles dans des manuels de cuisine antique, explique clairement ses actions, et est franchement sincère dans les phases de dégustation : s'il n'aime pas, il le dit !
Et suite à une recette de loseyns (possiblement un ancêtre des lasagnes, vidéo avec du son, en anglais avec sous-titres), je découvre la poudre-douce et la poudre-forte (les deux en anglais), et j'ai terriblement envie d'essayer.
La poudre-douce (ou powder-douce) telle que l'a faite Max dans la recette plus haut :
Découverte du terme « avihonte », via Émilie Nérot.
Porcupine Tree - The start of something beautiful (vidéo avec du son, chanson en anglais), via gee. C'est tout doux (je m'attendais à bien plus vif et brutal, au vu des premières images), une sorte de ballade.
Le trailer de la série animé Dungeons & Kittens (vidéo avec du son, sans paroles) donne très très envie ! Il faudra aussi que je m'intéresse au jeu de rôle du même nom, par les mêmes personnes.
Via Epy, une vidéo sur les emprunts de langue notamment en anglais : How languages steal words from each other (vidéo avec du son, en anglais, avec sous-titres anglais). Moi qui me targuais de connaître plein de ces cas d'emprunts, j'en ai découvert plusieurs (vous verrez pour « amiral », moi ça m'a ébahie) et la petite démonstration finale est magistrale.
Le renouveau de la chanson française (vidéo avec du son). C'est. Heu. C'est quelque chose. Page Instagram de l'artiste, Léman. Une autre chanson du même artiste (vidéo avec du son).
Maintenant je vais te donner une stratégie géniale pour ne pas spoiler: au lieu d’indiquer en page 43 que tel élément est un signe annonciateur de l’événement qui se passe en page 529, tu peux attendre la page 529, et là tu te défoules, mon chou: là tu mets une note de bas de page en disant ‘moi je sais! Moi je sais! en fait on savait ça déjà en page 43 tu te souviens? C’était une petite anticipation très intelligente!’ et là moi je retourne page 43 et je me dis ‘ooooh! C’est vrai! C’est chouette! Merci, j’avais pas remarqué,’ et je te fais un bisou. Au lieu de t’envoyer mon poing dans la gueule.
Eh bin je connaissais pas cette dame mais je l'aime. C'est dans son article Lettre ouverte aux éditeurs de romans classiques (tl;dr: ARRETEZ DE NOUS LES SPOILER, PUTAIN!), découvert via Léo Henry.
Je lis très peu de littérature dite blanche, encore moins des classiques annotés, et je ne crois donc pas avoir jamais expérimenté les notes de bas de page explicatives qui divulgâchent. Pour moi, les notes de bas de page dans un roman, c'est Pratchett (Le Disque-monde, où l'auteur ajoute des petites infos sur l'univers, ou bien fait des rappels utiles) ou Fforde (Les aventures de Thursday Next, où c'est un système de communication entre les personnages, si si). Ou bien La maison des feuilles de Danielewski, où c'est partie intégrante de l'histoire (vu qu'il s'agit d'un roman sur un essai fictif sur un film fictif, avec trois niveaux de notes de bas de page). Ce sont donc des données ajoutées par l'auteur, et/ou le traducteur, pas des choses externes.
Par contre, dans tous types de littérature, j'ai vu des quatrièmes de couverture qui racontent la moitié de l'intrigue ou mentionnent le personnage qui apparaît aux 2/3 du bouquin. Insupportable. Le pire c'était pour les Météores de Tournier, où la quatrième était un synopsis, avec situation initiale, péripéties 1, 2 et 3 et grand final.
Le terme apparaît dès la fin du XVIe siècle : à cette époque, les imprimeurs lyonnais s'appelaient eux-mêmes « Suppôts du Seigneur de la Coquille »
Source : la page Wikipédia sur « Coquille (typographie) ».
En anglais, on dit "to make something agree with" pour « accorder » au sens grammatical (comme dans « il faut accorder les adjectifs avec leur nom »), et c'est si chouette ! Ça sonne comme un faux-ami, mais non. Source : accorder sur WordReference.
Ceci conclut cet article, parce que les jours suivants, j'étais à Paris Web, et n'ai pas trop traîné sur les internets (mais j'ai appris tant de choses et vu tant de gens cools… promis, j'ai un article à ce sujet sur le feu).
]]>Un mille-pattes qui marche avec détermination (vidéo avec du son)
Source : Victoria Maderna
Les chiens ne voient pas la vie en rose. Ni en noir et blanc via Khrys.
L'alphabet symétrique de Scott Kim, pas très utilisable mais une très jolie œuvre d'art typographique.
Fresque murale, Paris, 12e : ça fait un peu mal au cerveau mais c'est beau.
HOW TO WRITE GOOD, by Frank L. Visco
Big cat .
Entraîner des Pokémon (comme l'avenir de Twitter/X ne me paraît pas bien stable, j'ai archivé la page ; pour voir les images en entier, clic droit > Ouvrir l'image dans un nouvel onglet)
Comparaison entre un minibus et un SUV : j'enrage. Combien de personnes peut-on transporter dans chaque ?
Photographe : Sergei Makurin
Source : World Beauty (qui a inexplicablement un macaron Twitter vérifié… c'était la mode à un moment dans le fédiverse, plutôt pour se moquer)
Mouton de mer ; j'allais beugler « nudibranche », mais non, en fait, les Costasiella kuroshimae sont de l'ordre des Sacoglossa et non des Nudibranchia, même si ça se ressemble. Tenez, je vous mets la page Wikipédia des nudibranches en plus, les images sont tellement belles.
Source : Une jolie focaccia fleurie par Rikiti.
La fois où Karl Dubost a parsé des fichiers html avec une regex et n'aurait pas dû : The lucky day of me falling hard professionally. Une des réponses au pouet où Karl postait le lien vers son article menait vers une sublime réponse sur StackOverflow. Lisez bien jusqu'au bout, c'est un peu répétitif au début mais ça vaut la peine. Vraiment.
James Webb Space Telescope gazes into the Whirlpool galaxy's hypnotic spiral arms: 😻
Je n'avais jamais entendu parler de ces boîtiers censés réduire la consommation électrique d'une maison. Bin c'est une arnaque. L'escroquerie du fameux boitier économiseur d'électricité chez Deus Ex Silicium (vidéo avec du son).
I secretly learned my mother's language (vidéo avec du son) via Krysalia : super mignon, une jeune femme apprend l'urdu, la langue de sa mère, pour la surprendre. La vidéo est en anglais et elle parle trèèèès vite, pfiou.
Daniel Radcliffe and Erin Darke welcome first child (en anglais) : les réactions sont à vomir. Les gens traitent Erin Darke de femme transgenre parce qu'elle est plus grande que son compagnon Daniel Radcliffe, qui est en effet assez petit. Ça me tue : pourquoi des gens se ruent en masse pour insulter (oui parce que pour ces personnes-là, « transgenre » c'est une insulte, cherchez pas).
Lunch (comic de Chris Hallbeck).
Il y a un bot qui poste des extraits des Deux minutes du peuple de François Pérusse et c'est tellement cool : extrait des mauvais présentateurs de foot.
Les bains douches Delessert à Lyon sont gratuits via Quineapple :
Accueil inconditionnel et gratuit de tout public pour l’accès à l’hygiène. Remise d’une serviette, savon et shampooing.
Je trouve ça tellement bien ! Et dans les réponses il y a des infos pour plusieurs autres villes.
Pour accéder à son CPF, il faut passer par France Connect + et c'est une purge : cela demande l'application Identité Numérique de la Poste, qui n'est pas installable autrement que via Google Play (pour Android) : j'ai vécu ça aussi. On peut aussi essayer de recevoir un recommandé numérique, mais ça demande de photographier sa carte d'identité, et ça n'a jamais marché avec moi. Et pourtant j'ai essayé dans plein de conditions différentes.
Difference between a maze and a labyrinth (en anglais) ; en français, la distinction est moins claire. À la rigueur, on a les labyrinthes parfaits et les labyrinthes à îlots, ou bien les labyrinthes (tout court) et les dédales, mais cela ne semble pas systématique. À noter que labyrinthe est aussi utilisé pour les trajets au sol, dans les églises par exemple. L'idée n'est pas d'être perdu⋅e mais de suivre une procession.
Diagramme de Venn entre curl et wget chez l'auteur de curl, via Sebsauvage.
Heureusement que ces petits chiens qui se cassent la binette sont ronds et pleins de poils, ils ne se font pas mal.
Harcèlement scolaire : très beau texte de Félix Radu (vidéo avec du son), via Boris Schapira.
Nobody's driving via Khrys: un article (en anglais) assez déprimant sur l'absurdité croissante de notre monde et pourquoi les ados sont si tristes et remonté⋅es.
I believe I can fly : un chat qui saute des obstacles de plus en plus haut (observez les patounes).
La grande inondation de mélasse de Boston (vidéo avec du son, en anglais) : une histoire assez connue, mais c'est toujours intéressant d'y revenir.
un raz-de-marée de mélasse avançant à une vitesse estimée à 56 km/h
(source Wikipédia)
Voilà voilà.
Crusher of souls (en anglais).
Autocorrect (en anglais) : petit comic de type meme, et bon sang, c'est bien vrai.
Le cycle de l'inaccessibilité (en anglais).
Un panneau routier en Islande : pfiou, c'est chargé.
Pour dire « légende » dans le contexte d'une carte en arabe, on a un mot qui signifie littéralement « la clé de la carte » 😻 (source : butterflyofZbeul).
Un joli chat (et un coussin qui ressemble teeeeeellement à un speculoos).
Détecter l'absence d'un bloqueur de pub : ohhhh. Si je comprends bien, le principe c'est d'afficher un élément avec une belle quantité de classes détectées par les bloqueurs. Si cet élément est visible, c'est qu'il n'a pas été intercepté et caché, et donc on peut supposer qu'il n'y a pas de bloqueur. Ici c'est un plugin Wordpress, qui insère ce bloc, mais en fait, on peut probablement juste récupérer le code de la ligne 79 à 87 du fichier php, et l'adapter à son besoin (argl, un <span>
avec un onClick
, vade retro).
Une maison de thé. Littéralement.
Poti serpent (en anglais, mais c'est surtout des images de serpent).
Become as cats : jolies photos avec des chats et une sculpture, réplique d'une machine de Nier Automata.
Quand a-t-on cessé de parler latin en Afrique ? chez Monté de Linguisticae, via Augier : intéressant résumé de l'histoire (politique et linguistique, et ça va souvent de pair) du Nord de l'Afrique, qui a parlé latin pendant un bon bout de temps.
Attention, blague de niche, qui combine deux langues et deux disciplines. Je suis : ultra-fan.
Just found you : damn, le mirifique David Revoy a encore frappé, avec un dessin tout tendre (et incohérent : comment ce petit chat peut-il être si blanc vu comme il pleut ?).
Les diagrammes de Venn, c'est dépassé (en anglais).
Un petit tardigrade (vidéo, sans son) : l'est-i pas choupi ?
La lecture sensible, c’est presque l’inverse d’une censure : point de vue intéressant d'un auteur blanc dont un des protagoniste est afro-québécois, et qui a fait appel à une consultante éditoriale… ce pourquoi on le fustige parce que "sensitity reading" === « on peut plus rien dire », pour certains…
Au secours, rabbit hole en vue : je viens de découvrir le le sub-reddit TIL (Today I Learned) !
Laika, sur Crow Time : je pleure pas, c'est toi tu pleures. (bon, la puriste en moi veut dire que Laika est le premier animal qui a été envoyé publiquement dans l'espace : on se doute bien que de nombreux autres essais ont été faits et tus, c'était… un moment compliqué, où la propagande comptait plus que tout 😿).
Des moutons qui traînaillent sur une île d'Écosse.
Un documentaire sur le clip en apesanteur de OK Go (vidéo avec du son, en anglais) : impressionnant de voir la technique derrière le clip. J'aime bien ce groupe, pas tant pour leur musique, que je trouve sympa sans plus, mais pour leurs clips, toujours très inventifs et majoritairement en plan-séquence. Même si je grince des dents parfois parce qu'il y a beaucoup de destruction physique d'objets fonctionnels, comme une télé ou une dizaine de guitares 🙀… mais bon, c'est de l'art, on va dire qu'il y a un passe-droit 😸
Suite au résultat du jeu Pédantix du jour (Odin), je découvre qu'il a deux frères… Très peu mentionnés, Vili et Vé participent à la création du monde et des humains.
Odin leur donna le souffle et la vie, Vili l'intelligence et le mouvement, Vé l'apparence, la parole, l'ouïe et la vue.
Oh, et aussi, ils se partagent son héritage et sa femme Frigg quand Odin disparaît. La fraternité 🙃
Sources sur Wikipédia : Vili, Vé.
J'avais oublié l'existence d'INTERCAL ! J'adore oublier et retrouver les choses comme ça. Ce langage est… merveill'horrible.
$ remplaça ¢ en tant qu'opérateur MINGLE (« mélanger »), lequel « représente le coût croissant du logiciel comparativement au matériel »
Ce dernier mot-clé [PLEASE] fournit deux raisons au compilateur pour rejeter le programme : si "PLEASE" n'apparaît pas assez souvent, le programme est considéré comme insuffisamment poli, et le message d'erreur en fait part ; s'il apparaît trop souvent, le programme peut être rejeté pour cause d'obséquiosité. Bien que cette fonctionnalité existât dans le compilateur INTERCAL d'origine, elle n'était pas documentée.
La vraie évolution des starters Pokémon (explication de la blague).
J'aime beaucoup la verve de Lizzie : que faire contre la faille de sécurité WebP.
De bien belles chauve-souris :
« 'Bats in the Fifth Act' - Tsukioka Yoshitoshi. »
En cherchant une version plus grande je tombe sur l'article I'm going bats (part two) (en anglais). Et j'y découvre ceci :
This image is a parody of Act 5, ‘The Yamazaki Highway’, of the Chūshingura which includes an assault, a robbery and an umbrella.
Je me disais bien qu'il y avait une action qui m'échappait, mais oui, c'est ça : la chauve-souris de droite est en train de voler le sac de celle de gauche (qui en a lâché son accordéon).
L'article est super intéressant, il montre plein de magnifiques bêtes. J'aime beaucoup le lien qu'il fait entre les embryons de chauve-souris et les sculptures de pleurants, c'est un joli saut de pensée.
Edison à la conquête de Mars (vidéo avec du son).
Un insecte qui change de couleur(vidéo).
This happened this afternoon in The Hague at the demonstration of Extinction Rebellion (vidéo avec du son).
Voilà pour cette fois. On sent bien la différence entre les week-ends et les jours de semaine, hein ? (exception faite du samedi 16, où j'étais dans le coaltar après mon rappel de vaccin Covid-19)(faites-vous vacciner, les gens, j'ai oublié/traîné pendant plus d'un an, c'est vraiment pas top)
]]>Et là je perds les pédales. « Hiiiiiii des chaudoudoux et des froipiquants hiiiii je sais pas qui a traduit mais c'est une personne de bon goût hiiiiiii. » (à peu près)
Parce que oui, les chaudoudoux et les froipiquants, ça n'est pas bien souvent que j'en croise : ils viennent du livre Le conte chaud et doux des chaudoudoux de Pef. Ce livre fait partie de mon enfance, et je me sens souvent un peu seule quand j'en parle 😅
À noter que la version en anglais n'a pas la même références 😄 de ce que je comprends c'est plutôt une référence au rappeur Vanilla Ice.
]]>J'ai décidé d'en faire un article mensuel plutôt que quotidien ou hebdomadaire parce que je ne suis pas sûre d'avoir la volonté nécessaire pour poster si souvent. Nous verrons comment cela évolue.
Les liens sont chronologiques par rapport à moi, à ma découverte : ce sont des actus, des jolies photos, des cartoons, des vieux articles de 2017 ( 😛 ).
Une magnifique photo d'un magnifique insecte.
Via Krysalia, (re)découverte de la broderie sashiko. Envie de m'y mettre, j'ai pas mal de vêtements à réparer, et cela me semble un bon moyen, assez résilient. Cela met un peu à mal ma croyance que plus on passe l'aiguille plus ça fragilise le tissu : ça semble être littéralement l'inverse.
Note : j'ai commencé, et j'ai posté un article sur le sujet. Et puis un autre 😸
Defund the police : en quelques mots, pourquoi définancer la police (un mot-clé de plus en plus fréquent aux États-Unis d'Amérique) pourrait marcher. Parce que la police ne devrait pas avoir à tout gérer, ce n'est pas son boulot. Éduquer les jeunes au lieu de les laisser sans soutien et après les coffrer. Soigner les personnes dépendantes de drogue au lieu de les criminaliser. Travailler à loger tout le monde. Décriminaliser et réguler le travail du sexe (qui est un vrai travail, et ne devrait pas être entre les mains de gangs ou de maquereaux). Etc, etc.
Kern Type : un jeu où il faut réaligner des lettres. J'ai eu 97/100, je ne suis plus que frime et orgueil (hey, pour une fois que ma malédiction personnelle, celle de voir les mauvais crénages (oui, c'est le mot français pour kerning), peut me servir !)
Un onglet dans mon navigateur depuis des mois : Pain, chez Accessible Joe. C'est un gros morceau, difficile à lire, à comprendre (cognitivement), à assimiler (émotionnellement). Il est empli de liens vers d'autres sites, vers des vidéos, c'est une spirale infernale.
Tiens, intéressant comme le neutre et littéraire rabbit hole devient en français très connoté : spirale infernale, puits sans fond. Voir The Thing about Rabbit Holes
While the meaning conveyed by this definition has a negative connotation, the term rabbit hole is generally used in positive connotation in various contexts. Examples of rabbit hole being used in positive connotation include “Alice in Wonderland”, internet, learning and research.
Note : je n'ai toujours pas fini…
Note supplémentaire : son auteur étant décédé il y a quelques mois, j'ai archivé la page dans la Wayback Machine.
En parlant de douleur : je lis Je m'habillerai de nuit, de Terry Pratchett. Sans grand divulgâchage, le vieux baron meurt assez tôt. La protagoniste, Tiphaine Patraque, sorcière, s'est occupé de lui jusqu'à la fin, en lui ôtant sa douleur constante (c'est un truc que savent faire les sorcières). Lors des funérailles du baron, les gens disent « C'était un brave homme », « Il a bien profité de la vie » et « Au moins, il n'a pas souffert ». Ce sont des platitudes tout à fait acceptables dans ces moments-là, et la dernière résonne bien entendu plus fort, parce que personne ne sait vraiment ce que faisait Tiphaine.
Je retombe sur Wolf sur SBMC, à propos du quatrième petit cochon de l'histoire.
Sand Spheres & Neolithic Balls : 1) je veux une de ces balles 2) les néolithiques ou les modernes ? OUI. 3) il faut que je me renseigne sur les balles néolithiques, pour comprendre leur fonction (divulgâchage : on ne sait toujours pas, en fait, comme souvent pour les objets préhistoriques).
Via un échange d'e-mail avec l'Amoureux, me revient en mémoire Lucien de Samosate, auteur satirique grec du IIe siècle apr. J.C. Je l'ai découvert au collège, en cours de latin ou de grec (impossible de situer pour sûr entre la 5e et la 4e). Son Histoire véritable, où il décrit un voyage en navire vers la Lune, est considérée comme une des premières œuvres de science-fiction, même si, comme le dit Wikipédia, « il s'agit plutôt d'un conte facétieux sans aucune base scientifique ». Je me souviens que le mari de ma prof de latin-grec, lui aussi prof de latin, avait fait des illustrations suivant les descriptions des luniens, je crois qu'il était question de gland à la place du nez (j'ose espérer, désormais adulte, qu'il s'agissait bien de glands de chêne, et j'avoue n'être pas sûre de vouloir vérifier).
Une histoire tragique : j'ai envie d'écrire un article sur l'origine de la bière, et du pain, et des deux ensemble, en fait. Un jour.
Dans mes onglets, à lire : History of water supply and sanitation .
Une vidéo de chat qui se frotte à un sac à dos (mes chats font ça aussi, la fascination pour le sac ou le panier venant du dehors est intense).
Tiens, ça faisait longtemps qu'un strip de xkcd m'avait bien fait rire, de manière intelligente : What to do La page sur xkcd explained décrit bien l'image.
Bad Apple! en 8 bit, tant le son que l'image. Bon, ça ne détrône pas la version originale dans mon cœur. Pour enlever les messages qui s'affichent sur la vidéo, il faut cliquer sur le petit phylactère en bas à droite de l'interface (yargl, une div dans un button, il faut vraiment que j'arrête de regarder le code des pages que je visite).
Myawn. KITTEN.EXE est le compte fediverse d'un petit chat virtuel très sympathique, hérité du vénérable logiciel, où ce chat se baladait sur l'écran, dormait sur le dessus des fenêtres et coursait la souris (je l'ai eu ! il y avait pas mal de variantes, en plus, c'était drôle).
J'ai enfin (re ?) trouvé le script du film Le Roi et l'Oiseau !!! *danse de la joie*
ChatGPT's odds of getting code questions correct are worse than a coin flip via AnnaBaguenaude. Trop petit échantillon (520 articles, 12 participants) pour être significatif, mais c'est intéressant. Il faudra refaire, à plus grande échelle.
Tigers are virtually extinct (page sur le site de l'artiste, mais sur le pouet Mastodon il y a un texte alternatif très descriptif).
Pouet de niche de Denis Colombi et réponse encore plus de niche.
"I'm a Barbie girl" again, but in the style of 6 classical composers 🎹 🎤 - Josep Castanyer Alonso via fx dechaume-moncharmont : un très beau tour de force, et le pianiste a l'air de bien se marrer.
Comment avoir une conversation philosophique avec son chat.
3D-printing nice pots : pots à plantes succulentes imprimés en 3D ; j'adore le second pot, avec le petit escalier. Le pot a l'air bien complet, en plus, avec gestion de l'excès d'eau : voir sa page sur Thingiverse.
Chromodoris willani par Alan Lee, via Romain_EdlB. Les nudibranches c'est trop mignon.
Jolies images de temple japonais.
Tout ça est-ce de la science fiction ? d'Olivier alias Greenman dans le cadre de l'évènement "Entrée Libre #3" : une conférence (1 heure) sur les liens entre SF et réalité, électronique, robots et IA. Plutôt sympa, et il faut que je lise le cycle de la Culture de Iain Banks, ça n'a que trop traîné.
🌫️ Social Brouillard (comment les réseaux nous embrouillent) , de Defakator : la vidéo n'est pas récente, je remonte dans mes flux RSS, mais c'est un excellent exemple de vidéo « interactive », ou d'escape game, pour permettre à des informations intéressantes de rentrer plus facilement.
La contribution d'une enfant de 4 ans à la documentation du kernel Linux (le commit en question, pour preuve)
We use too many damn modals. Let's just not. via annso
Des potichats qui font la bagarre
J'aime les collisions : hier j'ai regardé un épisode de Kurzgesagt sur la variole, et aujourd'hui dans mes oreilles le podcast de La méthode scientifique en parle aussi. Leurs dates de diffusion sont très différentes (8 août 2023 pour Kurzgesagt, 27 septembre 2018 pour La méthode scientifique, j'écoute les archives et remonte dans mon flux RSS), mais c'est amusant de les rencontrer aussi proches dans le temps de mon point de vue. Et je suis ravie d'exister dans un monde où la variole a été éradiquée.
Je me souviens d'une petite histoire qui circule sur le net : une maman et son petit garçon sont dans un parc. Le garçonnet demande à sa mère quel est l'étrange marque ovale qu'elle a au bras. Elle lui répond que c'est son vaccin contre la variole. Le petit reprend : « Pourquoi je n'en ai pas, moi ? » « Parce que ça a marché. ».
(j'ai envie de faire un article complet sur la variole)(un jour)
Via Krysalia, une réflexion sur la fragilité du contenu d'Internet, notamment après la mort des personnes.
Poème pour un petit chat virtuel (le même KITTEN.EXE vu plus tôt).
Via Dryusdan, une pétition de Mozilla pour essayer d'empêcher le gouvernement français de voter une loi qui forcerait les navigateurs à censurer les sites. La page manque cruellement de sources. En voilà un peu :
Via Sebsauvage : Home, not so Sweet Home sur les dossiers personnels (Linux et Windows)
It's your day : hihihihihihihi.
Une excellente vidéo de KaleidosPop.c sur Frankenstein : j'y ai appris que Victor Frankenstein dans le roman est un étudiant de 19 ans qui cherche seulement à explorer les possibles (plutôt qu'un scientifique rendu fou par 1) la perte d'un être cher, 2) son athéisme, 3) que sais-je), que la créature parle (ça, en vrai je le savais, mais ça a été perdu dans les films), que Mary Shelley avait juste 19 ans quand elle a écrit son œuvre… Pfiou. Sans parler de la dimension politique (lutte des classes, végétarisme). Pfiou bis. Il faudrait vraiment que je lise le livre… oui, c'est honteux, je ne connais de cette histoire que des bribes et des métadonnées.
Note de KaleidosPop.c dans un commentaire à propos du livre : « Et si tu veux le lire un jour, assures-toi d'avoir la version de 1818 (ou 1823, mais elle est rare), pas celle de 1831 (moins intéressante). » C'est intrigant.
Via mhoye, iPhone alarm as a piano ballad, de Tony Ann (et en plus la vidéo affiche la partition, joie d'arriver plus ou moins à suivre 😸). Ça me rappelle Igudesman et Joo qui faisaient semblant d'improviser sur une sonnerie de Nokia dans la salle (mais je ne retrouve pas de vidéo…).
Et ça fait réagir plein de gens dans les pouets en réponse :
Se tenir au courant de tout ce qui est un peu alternatif, tout en restant en prise avec la réalité.
Dans la description de la vidéo 🔌 De l'électricité gratuite avec l'énergie libre - DEFAKATOR (c'est du débunkage de grosses arnaques à l'énergie libre)
Des lapins qui jouent dans l'herbe.
I 🟥 Quadrilaterals, Michael, de VSauce, égal à lui-même (encore que là… il est calme).
Workout.lol via Maiwann : à tester !
Les couleurs du vent en Irlande.
Fusion par lévitation : impressionnant. Difficile d'imaginer une utilisation pratique, mais c'est beau. Je n'arrive cependant pas à savoir si la bobine est coupée, ce qui provoque la chute de l'objet, ou bien si la chute vient d'autre chose.
Le rutile c'est du dioxyde de titane, et c'est la classe : Le minéral préféré des stripteaseuses 🧚♀️💃🤸♀️
Micro-histoire de SF (un peu flippante quand même).
Building A Warrior Becorn : j'adore les créations que David M Bird fabrique à partir de glands, de branches et d'écorces. Ici, un grand guerrier, avec un sublime bouclier en pomme de pin.
Un cartoon représentant Katherine Johnson, une mathématicienne qui a travaillé à la NASA pour calculer des mécaniques orbitales.
Dans les réponses :
101. Always sad to see a mathematician cut down in their prime years.
Traduction maison, le jeu de mot se perd un peu, hélas :
101 ans. C'est toujours triste de voir une mathématicienne fauchée dans sa prime jeunesse.
(prime number = nombre premier)
Déclaration d'intention de Christophe Michel (connu sous le nom de son projet « Hygiène mentale »). J'aime bien ce type. Surtout à la lumière des récentes polémiques dans le milieu sceptique (pas envie de m'étaler dessus, je n'ai aucune compétence ni connaissance à apporter, je m'abstiens donc).
Preuve irréfutable de l'existence de blés arborescents (ou de chouettes millimétriques) en Grèce au IVe siècle avant notre ère: hihihihi (c'est une photo d'une pièce grecque en argent).
Il y a quelques jours, le Chandrayaan-3 s'est posé sur la Lune. Le budget de ce projet indien était de 75 millions de dollars. Moins que certaines maisons ou certains films. C'est à la fois très réjouissant et rageant. India landed on the Moon for less than it cost to make Interstellar
Gif animé d'un cercle qui se transforme en spirales : hypnotique.
'Newly Published Collection of Cats' - Utagawa Kunisada III, Japanese, Meiji era. : des chats japonais, en kimono, en train de faire des trucs normaux comme boire du thé, jouer du shamisen ou aller aux bains publics.
Full Disclosure, comic par Kevin McShane : la communication entre partenaires, c'est important. Même (et surtout) si on est Batman et Catwoman.
#Eggcrackchallenge, la trend TikTok à tuer dans l’œuf via sebsauvage. Parce que l'humiliation fait toujours aussi rire, hein.
En écoutant Qui veut gagner la flûte à bec ?, émission de jeu musical bien barré de Thomas VDB, je découvre le floppotron à travers un extrait de The Final Countdown d'Europe, et il fallait que je partage, parce que j'aime cette chanson d'amour, et que j'aime bien le chiptune, et que j'adore les instruments expérimentaux. Voilà la version intégrale de The Final Countdown d'Europe au floppotron 3.0 par Paweł Zadrożniak.
J'ai la chance de ne jamais m'être faite emmerder pour ce que je portais, mais ça n'empêche pas ce schéma d'être terriblement vrai en général :
Source : pouet de MadameMollette.
La théorie de la fiction-panier (par Ursula K. Le Guin) (traduction en français de Jérémie Bonheure) : un beau texte sur comment écrire des fictions où l'on récolte plutôt que de prendre (grossièrement résumé). C'est ça que j'aime lire, et c'est ça que j'essaie d'écrire.
Une jolie chanson triste de Steven Wilson : Song for the unborn, via gee.
Si les élèves étaient des chats : j'adore le compte Parole de chat, c'est complètement n'importe quoi avec une voix nunulle et c'est bien ça qui fait son charme. Je crois l'avoir découvert avec les chats ninja il y a… oulalalala longtemps, ça a 11 ans apparemment.
Et ceci conclut ma tournée de liens d'août.
J'essaierai de refaire l'expérience, c'était plutôt chouette. Si j'arrivais à écrire ça chaque semaine, ça serait probablement plus succinct, peut-être plus intéressant ? Un mois, c'est long. Mais une semaine, c'est court 😛 N'hésitez pas à me le dire sur le fediverse (@lamecarlate@pouet.it), je n'ai toujours pas de commentaires ici, c'est trop compliqué à mettre en place pour l'instant.
]]>Cette fois, un peu plus ambitieux : j'ai un pantalon que j'aime fort, un pantalon vert en velours, acheté à Damart, et porté porté porté, jusqu'à élimer le velours, ce qui a fini par fragiliser le tissu, qui a rompu sur la cuisse. J'ai mis une grosse pièce colorée devant, et vogue la galère.
Oui, c'est toujours pas droit. Mon crayon blanc ne tient pas quand je manipule le tissu, et le feutre prêté par une amie était illisible, à cause du motif et des couleurs vives de la pièce. Bah !
Petites réparations supplémentaires pour la forme : un trou sous une des boucles de la ceinture, où mes doigts finissaient toujours lorsque j'enfilais le pantalon, et un renfort au niveau des fesses, où le tissu est bien fatigué.
Je suis contente du rendu final : c'est réparé, utilisable, avec une couleur un peu flashy, c'est marrant. Et le renfort aux fesses ne se voit pas du tout 😸
Là où je dois vraiment m'améliorer : la régularité des points (il faut que je trouve un crayon ou un feutre qui tienne), et je devrais probablement faire un petit ourlet sur la pièce avant de la coudre, parce qu'il est bien possible que ça s'effiloche…
]]>Le sashiko, c'est une technique de réparation de tissu en brodant par dessus les trous et les parties à renforcer. Actuellement c'est surtout une technique de broderie de décoration, mais, bon, je suis souvent incapable de faire des choses qui n'ont pas une utilité en plus de la joliesse 😅
Je n'ai pas le matériel exact, mais j'ai retrouvé au fond de ma boîte à couture une longue et large aiguille, qui a parfaitement correspondu au besoin ; un fil de couture classique, que j'ai quadruplé pour le rendre plus large ; un tissu tout simple brun. Et je me suis lancée, sur un tote bag troué (à cause de frottements sur la roue avant du vélo. Oui. Hein. J'ai honte.).
Sur l'arrière du tote bag, un morceau de tissu, et le motif le plus classique : des lignes horizontales, avec des points alternés.
Et sur le dessous, une variante : le tissu est à l'intérieur, et on ne le voit qu'à travers le trou. Le motif est un peu différent. Bon, à la base je voulais faire des escaliers. Et, quand le premier motif (les lignes horizontales) n'est pas assez régulier, ça devient très difficile, et… heu… bon, voilà. C'est des créneaux.
Ce n'est pas droit, pas régulier, et je pense que j'aurais dû tourner la première pièce de 90°, parce que les points sont dans le même sens que le fil. Mais 1) je pourrai toujours broder dans l'autre sens en plus : c'est d'ailleurs la force du sashiko, d'être remaniable, agrandissable, élargissable. Et 2) … en vrai, je suis franchement satisfaite ! C'est un premier essai, après tout.
Je ne sais pas s'il y en aura d'autres, mais j'ai passé une matinée agréable à m'occuper de ça, et j'ai tellement d'autres vêtements à réparer, ça pourrait bien être l'occasion d'enfin m'y mettre avec plaisir !
Source : DIY Sashiko mending with style - fun and stylish visible mending de The Green Wrapper, via Krysalia
]]>– Oui ! Par exemple, si je quitte une pièce sans éteindre la lumière, une voix sépulcrale dans les murs résonne : « Hé c'est pas Versailles ici ! ». Ou alors si je dis « Je suis rentrée ! », j'entends « Enchanté Rentrée, moi c'est papa. ». Je n'en peux plus…
L'exorciste reste quelques instants silencieux.
– Écoutez. Hum… Je ne peux rien pour vous.
– Mais…
– Je ne traite pas les phénomènes papanormaux. Désolé.
Trois bananes un peu moribondes, de l'aquafaba (jus de cuisson des pois chiches) résultant d'un houmous fait pour dimanche soir, des verts de poireaux déjà coupés qui patientaient depuis une semaine… J'ai essayé de cuisiner au mieux ces différents ingrédients.
D'abord, du pain. C'est presque une habitude hebdomadaire. Je mets des raisins secs dedans, parce que j'aime bien avoir des ptits machins dans le pain. Parfois je mets aussi des noix, des graines, etc, mais l'Amoureux n'est pas très fan, alors ce n'est pas systématique. J'ai déjà testé avec tomates séchées et olives vertes, ça marche très bien comme terrain de jeu pour tartinade salée, et ça fait son petit effet en soirée.
C'est la recette de Mélanie, du Cul de poule, le pain flemasse sans pétrissage.
Ensuite, j'avais prévu un gâteau, issu du livre Le gâteau dont tu es le héros, de Owi Owi, un peu mon bouquin de chevet ces temps-ci. Le choix se porte sur un « Tout-terrain » avec reste de bananes et framboises surgelées. Je véganise les recettes à chaque fois maintenant que j'ai le coup de main, soit avec des graines de lin moulues, soit avec de la compote de pommes. Cette fois, j'ai mis de l'aquafaba monté en neige, pour tester.
À la base je voulais faire en plus un autre gâteau avec l'aquafaba, mais, stupeur horreur malheur, le pain et le gâteau viennent de vider mes réserves de farine de froment. La peste soit de mon cerveau qui organise souvent très bien les choses… et applique rarement ladite organisation. Un jour je saurai faire un inventaire correct de ma maison. Un jour.
Donc, plan B, un seul gâteau. Oups.
Ensuite, que faire de ces jolis poireaux caramélisés ? Les mettre dans un cake, pardi. J'ai choisi la recette de cake salé végétalien sans gluten de Mélanie du Cul de poule (sans gluten puisque, comme susmentionné, mon froment est fini) : j'ai un peu adapté, évidemment, et j'ai mélangé sarrasin, lupin et seigle, et mis un peu d'aquafaba. (et ça va, c'est bon, je suis pas morte, vouzinquiétez pas)
Des pois chiches rôtis (le principe de la recette vient de chez Pick Up Lime) pour finir ceux qui n'avaient pas été houmoussés dimanche.
Et il me reste de l'aquafaba, sous forme de neige molle.
On dirait un sketch.
]]>Et deux croissants !
D'accord, je m'étais peut-être compliqué la tâche (souvenez-vous de ce que je disais l'an dernier), en faisant au crayon à papier. D'accord, le 2 octobre, j'ai glandé. D'accord, le 3 je partais à Paris pour une semaine, et j'oubliais mon crayon et il n'y en avait pas dans les locaux de mon entreprise 🙀 (oui, on est tellement dans le digital que trouver un crayon s'est avéré impossible). Donc, voilà, à peine commencé, le défi retombait comme un soufflé de Gaston Lagaffe sur ma motivation. J'ai un peu rattrapé après coup, mais mufffffff.
Voilà quand même le résultat. J'ai du mal à l'aimer (même si je trouve la gargouille mignonne et la chauve-souris choupie, allez, je le concède).
Jour 1 : gargouille. Elle est peut-être installée là parce que le ciel est joli à l'aube.
Jour 2 : débandade. Ici j'ai hésité à mettre le lapin, et à seulement le suggérer par les traces, mais j'ai préféré être plus directe.
Jour 3 : chauve-souris. J'aime bien le style « tout petit personnage dans un décor immense », si loin de mes habitudes.
Jour 6 : bouquet. Il fallait bien que je cale un jeu de mot, hein, on ne se refait pas.
Jour 9 : nid. Très simple. L'arbre est probablement un platane parce qu'il est moche. Non je ne m'excuserai pas auprès des platanes.
Voilà l'ensemble de mes dessins pour Inktober 2022.
On se dit qu'on fait mieux en 2023 ? Ça sera pas difficile.
]]>Insérer ici image d'une personne debout les bras levés à côté d'un fauteuil roulant devant un lever de soleil. Oui, cette image stock existe, mais 1) elle est payante partout, 2) elle est super-validiste, alors même pour de l'ironie, je ne la mettrai pas.
Cécile s'adresse ici à un public d'auteurices ou en tout cas de personnes intéressées par l'écriture, et donne des conseils dans sa newsletter. Dans cet épisode, elle imagine qu'elle est en face d'une personne qui a écrit un récit où un personnage est handicapé, que ça rend malheureux – et c'est sa seule caractéristique – et puis il est rendu valide, et "donc" heureux.
Dans votre récit, un personnage est handicapé […] et… triste de l'être.
Déjà, c'est moyen de caractériser son personnage et son intrigue uniquement à travers son handicap… comme si toute son existence se résumait à ça… qu'il n'avait pas aussi des passions, un métier ou des activités non reliées au handicap.
Ensuite, surtout, dans notre « volonté de bien faire » en tant qu'auteurs souvent valides, on balance ce qu'on estime être la fin heureuse d'un personnage handicapé : on les rend valides à nouveau !
Grâce à la magie/la technologie/n'importe quoi d'autre.
Or, c'est quand même terrible, le message que cela renvoie : on dit purement et simplement à nos lecteurs concernés qu'ils ne sauront pas être heureux tant qu'ils seront handicapés.
Sympaaaaa, le message blessant !
Extrait de la newsletter de Cécile Duquenne, épisode « 3 tropes que je ne veux plus voir en littérature ».
Ça m'a touchée. Parce que dans une campagne en cours de jeu de rôle, mon personnage, Tamatius, est handicapé moteur. Il a une prothèse de bois et de métal depuis le genou gauche jusqu'au sol. J'aime bien ce personnage, il est marrant, il n'arrête pas de parler pour partager son savoir (infodump for ze win), ça agace beaucoup les autres personnages et c'est tellement drôle à jouer. Et, oui, il ne peut pas courir – enfin, pas trop vite. On s'en sert assez peu dans le jeu, parce que notre maître du jeu (MJ) est coulant sur les contraintes, mais c'est… c'est une partie de lui, quoi.
Il y a quelques mois, suite à une séance de soin qui s'est très très bien déroulée (après l'effondrement d'une cathédrale qui n'était certainement pas du fait de notre équipe, ohlala, non, pas du tout), le MJ m'a proposé que mon personnage voie sa jambe reconstruite. Déjà, j'ai apprécié qu'il me demande ce que je voulais, plutôt que de dire « Eeeet Tamatius est guéri ! ». (il est vraiment bien, notre MJ, sur plein de points 🥰 ) J'ai pas mal tergiversé, réfléchi, exprimé ma réflexion sur le fédiverse.
Et j'ai décidé que non. Non, Tamatius ne serait pas « guéri ». Il garderait sa prothèse. Resterait le moulin à paroles boitillant du groupe, qui sert les déités diluviennes, et qui soigne avec l'eau. C'est ce qu'il est. Ça pourra changer plus tard.
(l'image plus haut est une version récente du personnage sur le site Heroforge ; quand j'ai créé Tamatius, à l'époque, on ne pouvait pas faire de prothèses de jambe, j'étais frustrééée)
Alors, oui, des histoires avec une personne handicapée qui « perd » son handicap, ça marche aussi, et ça peut être très bien fait. Mais là, je ne voulais vraiment pas participer au cliché du miraculé, comme le décrit bien Cécile Duquenne.
À noter d'ailleurs que ces derniers temps, je fais souvent des personnages avec un handicap (dans mon roman en cours, nom de code La compagnie des étoiles, Jade a une prothèse « spectrale » pour sa patte, et Vyx reçoit un bras mécano-magique plus tard dans l'histoire, par exemple). C'est une réflexion que j'ai en tâche de fond, je pense, et j'avoue que je ne sais pas très bien pourquoi. Pour une part, c'est que je reconnais le besoin de représentation des personnes handicapées dans les œuvres, mais il n'y a pas que ça et pour l'instant ce n'est pas clair pour moi 😅
Crédits :
Le synthétiseur de Microsoft (Speech API) est agréable à l'écoute, il fait "naturel", par contre ne sait pas jongler avec les langues, et donc ne change pas quand il rencontre un attribut lang
, ce qui est pas extra. "Android" prononcé "Endroit", c'est… heu, voilà. Et ça ne reconnaît pas "etc" (ça prononce "ète").
Le synthétiseur eSpeak NG est, lui, capable de ça, mais… ouch, que c'est difficile à écouter, c'est haché, c'est synthétique, quoi. Moche à mes oreilles – mais c'est peut-être juste une question d'habitude.
J'ai encore beaucoup à apprendre mais c'est passionnant de se plonger dedans.
]]>En quelques mots, StreetComplete est un logiciel (pour Android, mais il existe peut-être pour d'autres OS) qui permet d'améliorer OpenStreetMap, en enrichissant sa base de données sur le revêtement des chemins, l'éclairage, les poubelles publiques, les passages piétons ("Y a-t-il un îlot ?" "Y a-t-il un revêtement podotactile ?", etc). C'est plutôt simple, ludique, et – mais est-ce vraiment un avantage 🥲 ? – il y a beaucoup de quêtes (de tâches à effectuer).
À noter qu'il faut un compte OpenStreetMap pour jouer – c'est logique mais mieux vaut le préciser.
]]>Pas d'autre itinéraire possible, répétait l'assistant. Mina enrageait. Un demi-tour pour passer par une route différente aurait été envisageable, mais elle n'avait pas pu s'offrir l'option vol stationnaire pour sa voiture, et elle voyait avec dépit d'autres véhicules s'envoler pour faire un 180 sur l'autre voie. Ne restait plus qu'une option : configurer le régulateur pour ne pas atteindre la zone congestionnée trop tôt et espérer que cela suffise. Peut-être que l'embouteillage se serait résorbé d'ici-là. Et puis les voitures qui s'étaient extraites du trafic pour faire demi-tour aideraient à fluidifier.
Le véhicule couina et réinitialisa le régulateur : la vitesse actuelle n'était pas maintenable. Et lorsque Mina tenta de le remettre, la voiture refusa, par sécurité.
Et ralentit. Doucement, progressivement, en s'adaptant à la vitesse globale du flux de voitures, comme une rivière dont l'eau s'épaissirait.
La première notification vint de la voiture : "Vitesse minimale sur autoroute atteinte, attention, danger !". D'habitude, les systèmes autonomes remettaient en marche l'accélération, mais les mêmes systèmes détectaient l'environnement, et les véhicules amassés autour : l'ordre fut annulé avant même d'être lancé.
Mina suait. Mais c'était inéluctable. Elle était dans le bouchon.
La seconde notification vint de la tablette : "Vous avez été repérée en dessous du seuil de vitesse minimale autorisée sur l'autoroute E56, entre Dijon et Paris, aujourd'hui à 7h23. Une amende forfaitaire de 15€ vous a été adressée."
Et merde !
Désormais la voiture était à l'arrêt.
Quinze minutes plus tard, une troisième notification, de la tablette toujours : "Vous avez été repérée en dessous du seuil de vitesse minimale autorisée sur l'autoroute E56, entre Dijon et Paris, aujourd'hui à 7h38. Une amende forfaitaire de 15€ vous a été adressée."
Quinze minutes plus, une nouvelle notification : "Vous avez été repérée en dessous du seuil de vitesse minimale autorisée sur l'autoroute E56, entre Dijon et Paris, aujourd'hui à 7h53. Une amende forfaitaire de 30€ pour récidive vous a été adressée."
Instantanément, une nouvelle notification sur la tablette, de la banque cette fois : "Vous avez effectué un paiement de 60€ ce matin à 7h53. Merci d'avoir choisi notre banque et à bientôt ! Emoji sourire radieux, emoji fleur, emoji argent qui s'envole".
Le service communication de la banque était d'un cynisme… Ce n'était pas la première fois que Mina se prenait des amendes à débit immédiat, mais le ton était un peu plus sérieux, avant. Enfin, c'était le printemps, on pouvait supposer qu'on pouvait s'amuser un peu.
Nouveau couple de notifications : l'amende, puis la banque (avec des emojis cœur palpitant et chat qui fait un bisou). Mina ne releva pas.
Puis un e-mail de son emploi : "En raison de votre retard, un quart de votre salaire journalier sera retenu." Les enflures ! Il n'était même pas 8h30, elle n'avait que dix minutes de retard – bon, le bouchon n'étant clairement pas sur le chemin de la délivrance, son retard ne ferait que s'allonger. Elle aurait dû envoyer un message à son N+1 dès qu'elle avait vu le bouchon, ça lui apprendrait. Elle le fit tout de même, n'osant pas demander la levée de la retenue, c'était trop tôt pour réclamer des faveurs : cela ne faisait que deux ans qu'elle travaillait dans cette boîte de rachat de crédit carbone. C'était sa mère qui lui avait trouvé cette place, quand elle y était consultante – maintenant elle dirigeait le service de gestion des collaborateurs en freelance, mais il n'était évidemment aucunement question de favoritisme, un emploi, ça se mérite !
9h. Nouvelles notifications : amende (de 90€ désormais), banque (emoji épi de maïs, emoji fantôme qui fait un clin d'œil), travail (moitié de salaire retenue).
Toujours aucun mouvement sur la route. Aucun bruit non plus.
Mina regarda autour d'elle, mais toutes les voitures avaient des vitres fumées, impossible de voir si les autres étaient dans la même agitation qu'elle. Elle se demanda si elle pourrait sortir et toquer aux portières. L'affichage tête haute de l'assistant de navigation affichait une température de 45°C dehors, un peu plus chaud que l'an dernier à la mi-avril, un peu moins que l'an prochain. Il n'était pas question de mettre un pied hors de l'habitacle climatisé du véhicule.
9h30. Le carillon des notifications continuait. Salaire de la journée entièrement retenu. Mina pesta. C'était tellement injuste… Elle n'avait jamais été en retard, jamais causé de problème, jamais parlé plus haut que sa position. La banque, toujours, cette fois ajoutant des aggios sur les amendes (emoji bombe, emoji feuille d'automne, cette fois Mina en était sûre, c'était choisi au hasard).
10h. Toujours aucun mouvement dans le bouchon. Elle se demanda si les autres aussi avaient des amendes – existait-il des assurances qui permettent d'y échapper ? Ce serait sûrement hors de sa portée si c'était le cas. Notification de la banque : "Voulez-vous contracter un prêt à la consommation pour régler vos dettes ? Contactez votre conseiller !".
10h14. Message du travail : "En raison de votre important retard, votre nom a été placé dans la loterie mensuelle des renvois pour l'exemple. Vous souhaitant une agréable journée, veuillez agréer l'expression distinguée de nos sentiments les meilleurs."
Mina éclata en sanglots.
Son compte bancaire était vide, voire négatif, son travail était sur la sellette – et malgré la retenue il n'était pas question de ne pas venir, car ce serait un renvoi immédiat. Qu'est-ce qui pouvait être pire ?
Nouvelle notification, de la voiture directement cette fois : "L'option pilote automatique a été désactivée pour manquement de paiement.". Bah, au point où on en était, cela n'avait plus d'importance, Mina ne bougea pas.
10h25. Sur la tablette, une notification sonore, un e-mail, vocalisé automatiquement. C'était sa mère. "J'ai appris pour la loterie. Je suis déçue." Rien de plus. Même pas un "Tu peux mieux faire", ce genre de phrase dont on ne sait jamais trop si c'est un compliment ou un reproche. Elle avait toujours été si efficace, si directe.
10h30. Un message apparut sur la tablette : "Désespérée ? Au bout du rouleau ? Nous pouvons vous aider." Sobre, simple, concis, avec une petite musique légère et calmante, qui fit relever la tête à Mina, intriguée.
"Autrefois tabou, la mort est pourtant parfois la solution. À Facilidead, nous proposons une méthode rapide, facile, sous douleur, et gratuite*. Vous n'avez qu'à cliquer ICI et accepter les CGU.
*En acceptant le contrat, vous reconnaissez renoncer aux poursuites, vous ou vos héritiers. Facilidead ne saurait être tenu responsable de la mauvaise utilisation de son service."
Est-ce qu'elle était prête ? Est-ce qu'il y avait une autre solution ? Dans la tête de Mina, tout se mélangeait. Elle cliqua sur "ICI" en respirant profondément. Une seconde notification de confirmation apparut, elle valida, autorisant le branchement de sa voiture sur le système de Facilidead – quel nom ridicule, pensa-t-elle, pendant que le système de climatisation commençait à diffuser le gaz anesthésiant, la première étape.
Au moment où elle sombrait, il y eut un frémissement dans l'embouteillage, et devant sa voiture immobile, le flux recommença à bouger. Derrière, un nouveau bouchon se forma.
20220717-20220719
]]>Joe Hill, Drôle de temps, Jean-Claude Lattès, 2021 ((en) Strange Weather, 2017), trad. Nicolas Thiberville.
Hill est un auteur états-unien de romans, novellas et scénarios de comics. Accessoirement fils de Stephen King, et je jure que j'ai découvert cette info en me renseignant pour cet article : il a bien réussi à avoir son style personnel alors qu'il tape dans le même registre que le paternel, chapeau. À noter que c'est pour cette raison qu'il écrit sous pseudonyme1, "afin de pouvoir bâtir sa carrière sur ses seuls mérites sans qu'on puisse l'assimiler à son père" (merci Wikipédia qui le dit vachement mieux que moi).
Michael Figlione raconte l'été de ses 13 ans dans sa petite ville dans les années 60 (mais si, vous savez, celle qu'on voit dans les films états-uniens, grandes rues vides, bâtiments blancs et gamins à vélo). Par un concours de circonstances, il se retrouve à s'occuper de sa vieille voisine un peu sénile – juste retour des choses, car c'est quasiment elle qui l'a élevé, lui qui a une mère absente et un père qui ne sait pas y faire. Et, comme elle, il est poursuivi par un étrange personnage, le Phénicien, qui possède un appareil photo, type Polaroid, avec des pouvoirs inquiétants : il vole des souvenirs en prenant des photos.
Ça se lit d'une traite, le mystère sur l'appareil photo n'est que peu levé : ce sont les mémoires d'un jeune garçon qui n'a jamais vraiment compris ce qui lui est arrivé, mais dont la vie est restée hantée par ces événements. Ça parle – bien évidemment – de souvenirs, de la vie qu'on a eue au travers des visions des autres.
Pour les lecteurices de Locke & Key, comics également écrit par Hill, vous verrez un lien, que je vous laisse découvrir 😉 (mais ne cherchez pas trop dans les wikis sur le net à ce sujet, ils en dévoilent trop, et de manière un peu fausse, d'ailleurs).
Note : 4/4. La relecture peut s'avérer nécessaire.
Le prologue pourrait être une nouvelle indépendante. Concise, cinglante, elle fait mal, frappant tellement juste. On y suit Colton, jeune homme noir qui fait office de grand frère pour la jeune Aisha Lanternglass. Il est cool, sympa, adorable, il fait du théâtre, et l'an prochain il partira en Angleterre pour étudier, et il sera le premier Noir à interpréter Hamlet.
L'histoire principale se passe une dizaine d'années plus tard. On suit Kellaway, un type désagréable au possible, misogyne, raciste, pro-arme, à la gâchette facile, bref le gendre parfait dans la moitié des États-Unis. Kellaway est vigile dans un centre commercial. Le boulot parfait pour quelqu'un qui est empli de rage, de frustration, qui vient de se voir signifier une interdiction d'approcher son épouse et son fils, pour violences, et qui n'a pas le droit de porter une arme en service. Mais une arme, il en a une, donnée par son meilleur ami, vétéran de la guerre en Afghanistan comme lui. Et il "arrête" une fusillade dans la bijouterie du mall. Je ne veux pas trop en révéler, mais ça ne se passe pas comme il le raconte après, ou comme on le raconte pour lui, car il devient instantanément un héros.
Lanternglass est devenue journaliste, et les deux se croisent : elle investigue sur cette histoire, et lui voudrait bien l'en empêcher.
Il n'y a pas vraiment de mystère dans cette histioire : lorsqu'on suit Kellawy, on est dans sa tête et on sait très bien la vérité sur l'événement du centre commercial, sans ambiguité. Ce qui importe c'est comment les relations entre les gens se tissent, et la manière dont l'histoire officielle héroïque se détricote.
Le dernier quart de la novella est soufflant, accéléré, on retrouve un peu le rythme du prologue, et tout dégringole. On n'est pas là en présence d'un tueur "qui n'a plus rien à perdre", c'est plus subtil que ça. Et toujours aussi désagréable d'être dans la tête de Kellaway. Il a sa vision des choses, il a ses évidences, et le roman ne cherche pas à les camoufler. Pour lui, oui, la flic latina qui est venue lui lire son interdiction d'approcher sa famille l'a fait de manière éhontée et a pris beaucoup de plaisir à lui rabattre son caquet d'homme blanc hétéro, cette sale lesbienne moche. On n'est pas obligé⋅e d'être d'accord (que ça soit clair, moi ce n'est absolument pas le cas), mais on n'a pas le choix. L'histoire nous montre l'intérieur de gens, avec leurs contradictions et leurs opinions.
La fin, en quelques mots (attention, divulgâchage) : what. Je n'ai absolument pas vu venir ça. Je ne sais pas trop ce que j'attendais, un simple (à peu près) happy end, que ce soit Kellaway arrêté ou tué, une… justice ? Mais non. Pas de justice. Pas de jugement. Pas de morale. C'est dur. C'est glaçant.
J'ai aimé cette novella, je ne savais pas à quoi m'attendre (la quatrième de couverture racontait un bout de l'histoire mais à part ça, rien de très précis), et je n'ai pas été déçue du voyage. J'ai juste… besoin de souffler un peu, là.
Note : 4/4. Sans hésiter. Parce que même j'ai détesté être dans les pensées de Kellaway, qui concentre tout ce que je n'aime pas dans l'être humain, même si son personnage ne m'a pas émue, j'ai été emportée dans le récit et n'en suis pas sortie indemne (ouh que c'est bateau comme expression, mais c'est vrai).
Aubrey va sauter en parachute pour la première fois. Il est mort de trouille. Mais c'est un souhait de son amie June, récemment décédée, et Harriet, la fille dont Aubrey est désespérement amoureux, insiste pour le faire. L'avion a soudain des ratés et tout le monde doit sauter prématurément. Aubrey débarque sur un étrange nuage.
La narration alterne entre le présent, où Aubrey explore le nuage où il tombé, et le passé, ses souvenirs, qui expliquent par morceaux comment il en est arrivé là. Structure classique mais très efficace.
Il est difficile d'en parler sans trop révéler, mais oui : ce n'est pas un nuage normal. Aubrey le découvre peu à peu, cet endroit est conscient, et l'écoute, et lui offre ce dont il a envie ou besoin… sauf la possibilité de partir. Progressivement le jeune homme réfléchit sur sa vie, sur ses sentiments pour Harriet.
Cette novella m'a un peu fait penser à Face au dragon d'Isabelle Bauthian (attention je vais divulgâcher la révélation de Face au dragon), car dans les deux cas on est face à un environnement où les personnages ne sont pas censés être, qui n'est pas conçu pour elleux, mais qui ne sait pas vraiment comment les laisser partir, alors les garde.
Note : 3/4. Personnellement, cette histoire m'a peu touchée, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi. Peut-être parce qu'elle suivait Chargé et que j'étais encore un peu sous le choc ? Quoi qu'il en soit, c'est un petit roman initiatique intéressant.
Une pluie dévastatrice d'aiguilles de cristal – on apprendra vite qu'il s'agit de fulgurite – tombe soudainement et cause la mort de nombreuses personnes. L'histoire suit Honeysuckle (Chèvre-feuille, quel beau prénom) qui a vu sa petite copine Yolanda mourir sous ses yeux, et part, à pied, annoncer la nouvelle à son père. Le monde est passé en mode apocalypse en quelques heures : très vite on découvre que les cristaux sont artificiels, et Daesh revendique l'attentat, donc le ton monte et le bouton rouge de l'attaque nucléaire est menacé d'être pressé. Et le nuage se déplace…
Il y a de nombreux personnages : le petit garçon allergique à la lumière à cause d'un traitement antibiotique et sa mère, veuve depuis un an ; la strip-teaseuse et son irascible compagnon, toustes deux russes ; les illuminé⋅es de l'Église du Christ de la Septième Dimension ; le voisin homophobe des parents de Yolanda… et chacun, chacune aura son importance.
J'ai trouvé subtil de parler du président en ne mentionnant que ses tweets "engagés" et puis moins subtil de le nommer un peu plus tard (oui c'est Donald Trump). J'aurais préféré que ça reste dans le non-dit, une petite énigme pour le futur : si on ne sait pas qui c'est, eh bien c'est juste un président qui ne fait que parler et non agir, et si on sait, ça rajoute un peu de saveur.
Le tweet en question :
Nos ennemis vont regretter ce qu'ils ont fait ! Rira bien qui rira le dernier !!! #Denver #Colorada #USA !!
Le vice-président, quant à lui, prie aussi fort qu'il peut.
Ce qu'en pense Honeysuckle :
C'était rassurant de savoir que nos dirigeants utilisaient toutes les ressources mises à leur disposition pour venir en aide aux désespérés : Jésus et les réseaux sociaux.
Dans Pluie, sans en dévoiler trop, c'est bien l'œuvre humaine qui est à l'origine de ces orages meurtriers : on sait déjà "ensemencer" des nuages pour "pour disperser le brouillard, diminuer la grosseur des grêlons ou augmenter la quantité de précipitations, faire pleuvoir avant une cérémonie ou un évènement. Il est utilisé dans différents domaines dont l'agriculture, la lutte contre la désertification ainsi que dans le domaine militaire." (dixit Wikipédia). Alors pourquoi pas pour créer de la fulgurite ?
Ici les particules de fulgurite se répandent dans l'atmosphère et ensemencent d'autres nuages, les transformant en nuages de cristaux, empêchant la pluie "normale" d'eau.
Je fais un parallèle avec Le berceau du chat, de Kurt Vonnegut2. Dans les deux cas, on a un événement provoqué par l'humain, et qui semble inexorable. Dans le Berceau du chat, un scientifique découvre un moyen de faire de la glace d'eau solide jusqu'à 40°C. Et après plusieurs péripéties révélées dans le roman (mais dont la conclusion est connue dès le début), le monde devient glacé. Car les océans se sont solidifiés, et… rappelons que la majorité des animaux sont constitués d'eau en très grande partie. Toucher la glace-9 (c'est le nom donné à ce type de cristallisation de l'eau), c'est geler sur place en quelques secondes.
Ce que ce roman m'a terrifiée à l'époque, quand je l'ai lu à 19 ans ! Je voyais de la glace-9 partout, je recherchais son existence (sur Ganymède on trouve de la glace XII, et même si ça n'a rien à voir, je tremblais). Avec le recul, j'ai aimé ce livre, pour son côté science-fiction terriblement réel, terriblement "vrai". Ça pourrait arriver. Ce n'est pas un dragon ou un vaisseau spatial, mais des bouibouitages de chimiste de la Terre. Oui, bien entendu que ça part d'un postulat qui, dans l'état actuel des sciences, est farfelu, parce qu'il défie les lois de la physique telles que nous les connaissons. Mais que dire de la radio-activité, de la mécanique quantique ou l'expansion de l'univers : c'était inenvisageable, même pas concevable il y a 200 ans.
Honeysuckle fait un voyage d'une cinquantaine de kilomètres, à pied puisque les voitures se sont faites rares en très peu de temps, elle croise un catcheur, des membres de la secte voisine, des militaires, des gens "bien sous tous rapports" qui deviennent soudain des vautours (les deux profils principaux en temps de crise : les solidaires et les égoïstes…).
C'est un portrait triste d'un pays déjà rongé par la religion (les religions) et la peur. Presque étonnée qu'il y ait si peu de gens avec un fusil, mais l'auteur ne voulait peut-être pas insister sur ce point. Ensuite, peut-être que toustes les survivalistes étaient enfermé⋅es dans leur bunker pendant toute l'histoire 😄
Et la révélation finale, que je ne dévoilerai pas, est très bien amenée, et en relisant… tout était là, tout pouvait être deviné, les indices étaient semés très proprement. Du grand art, à mon goût.
Note : 4/4. Un roman à mystère très bien ficelé, qui emprunte juste un tout petit bout à la SF pour créer une histoire de relations. Encore et toujours, notons ! Ce sont les personnages qui font les récits.
Son nom de plume est une référence à ses prénoms : Joseph Hillstrom. Et ses prénoms sont une référence à un syndicaliste états-unien du début du XXe siècle, si c'est pas la classe. ↩
En relisant pour prendre des notes et vérifier que je n'ai rien oublié, je tombe sur cette citation :
[…] Il existait une possibilité pour que tous les nuages de pluie se changent en usines à cristaux. Il [le chimiste interviewé] appelait ça le "scénario Vonnegut".
Je n'ai pas fait le lien au moment de la lecture, mais maintenant cela me paraît évident que c'est une allusion au Berceau du chat. ↩
Le format est celui d'une carte de crédit1, je l'ai imprimé et plastifié2.
On a, de gauche à droite et de haut en bas :
Pour le verso, j'ai choisi les numéros d'urgence les plus importants à mon sens, c'est surtout pour avoir un verso, hein, et j'avais envie de couleurs.
Évidemment, comme c'est du SVG, c'est entièrement modifiable à votre guise, avec Inkscape ou InDesign ou autre.
Les marques sur les coins sont des traits de coupe, c'est en les suivant qu'il faudra découper les cartes pour avoir le bon format. Oui, les marques snt différentes, parce que sur le recto c'est fait à la main, et sur le verso, via Extensions > Rendu > Mise en page > Marques d'impression
dans Inkscape (et j'ai eu la flemme de reporter ma découverte sur le premier fichier).
Les fichiers : Recto et Verso.
Si ça intéresse des gens (dites-le moi sur le Fédiverse ou par e-mail), je pourrai parler plus longuement de ce que je fais dans le domaine de la survie. Citadine mais dans une zone inondable, je ne connais pas grand chose donc ça peut prêter à rire mais c'est toujours passionnant de partager des points de vue (j'avoue que pour l'instant je suis surtout à l'étape "faire une liste de trucs à réunir" et je lis beaucoup4).
D'ailleurs c'est passionnant les formats standards pour les objets d'identification, voir l'article Wikipédia sur ISO/CEI 7810 ↩
J'avais un copain avec une plastifieuse sous la main mais vous faites comme vous voulez. ↩
Et je suis terriblement contente de trouver des occasions d'utiliser le "№", qui est le véritable caractère pour "numéro", oui j'étale ma science typographique et alors kestuvafèr. ↩
Conseil numéro 1 : beaucoup d'articles sur la matière sont états-uniens, et ça parle très vite de flingues, filtrez. ↩
L'opération est en trois étapes :
Tout d'abord, il faut afficher la seconde barre latérale.
Pour cela, plusieurs chemins possibles : via les menus, ou via les commandes.
En passant par les menus, il faut choisir Affichage → Apparence → Barre latérale secondaire et cocher la case (en anglais, View → Appearance → Show secondary side bar).
Si vous préférez passer par les commandes : Ctrl + Maj + P pour ouvrir le menu des commandes, et chercher "side bar", ou "barre latérale", afin de trouver "Activer/désactiver la visibilité de la barre latérale secondaire" (en anglais View: Toggle Secondary Side Bar Visibility), et valider.
Dans l'explorateur (barre latérale principale), trouver "Open Editors" (en anglais) ou "Éditeurs ouverts" (en français) et glisser ce bloc dans la seconde barre.
Si ce bloc n'y est pas, il peut être ajouté en cliquant sur le petit menu kefta (les trois petits ronds horizontaux, hé, ce n'est pas un burger 😛) dans l'entête de la barre latérale et le choisir dans la liste.
Le résultat intermédiaire :
Enfin, il faut cacher les onglets, qui font désormais double emploi. Cela se passe dans les préférences, et encore une fois il y a plusieurs manières de faire.
Accéder à l'interface des paramètres :
Ensuite, dans l'interface, chercher "showtabs", et faire un choix dans le menu déroulant dans "Workbench > Editor: Show Tabs", entre "multiple" (on voit tous les onglets ouverts), "single" (on voit seulement l'onglet en cours, avec son chemin, ce qui peut avoir son intérêt) et "none" (rien du tout, la ligne est cachée).
Ou bien modifier le fichier JSON des paramètres :
Ensuite, ajouter à la fin du fichier "workbench.editor.showTabs": "none"
(ou "single"
). Ne pas oublier de mettre une virgule à la fin de la ligne précédente si on ajoute la ligne à la toute fin.
Pas besoin de redémarrer, dès l'enregistrement du fichier, les onglets disparaissent 😊
Le résultat final :
Cet article est tiré de : Vertical tabs in Visual Studio Code, avec mes propres avis et captures.
Correction du : j'avais auparavant écrit false
comme valeur (et je parlais de la case à cocher dans l'interface graphique), mais ce n'est plus valide. Les valeurs possibles sont "multiple"
, "single"
et "none"
.
(oui, je sais que les commentaires n'ont pas la cote ces temps-ci, notamment dans l'univers Symfony, où on semble considérer que si un commentaire est nécessaire c'est que le code n'est pas clair, ça se discute, hein (et on m'a sorti l'argument "Oui mais si un dev futur change le code mais pas le commentaire ?" "Bin tu le pourris à la revue de code", aurais-je voulu répondre, mais je n'y ai pas pensé sur le coup ("Avec une mâchoire d'âne", c'est tellement mon motto, et mon mode de fonctionnement, les réparties arrivent tellement tard… mais je digresse, fermons cette, heu, ces parenthèses)))
]]>C'est "I feel like I could... like I could... like I could... TAKE ON THE WORLD!!". Alors que j'ai toujours dit "take over the world".
Je suis rouge (pourpre) de honte.
]]>Personnages : un moustique, une humaine (moi).
Le moustique : "Oh, je vais m'approcher de cette montagne rose qui sent bon le CO2 !"
Moi : donne une grande baffe dans l'air pour virer le moustique.
Le moustique : "Je viens de vivre une expérience mystique ! Un ouragan s'est élevé depuis la grande montagne, c'est un signe, elle me teste, je dois persévérer !"
Moi : "Mais bordigaille."
J'aime les chats, et j'aime d'amour mon Atrus-le-chat ; je sais aussi que les chats sont des chasseurs, des prédateurs, que c'est leur nature. Je félicite Atrus quand il choppe un truc, je lui dis qu'il est un trébonchat, et dans le même temps je compatis pour la petite proie - surtout quand elle est encore vivante. J'essaie de ménager chèvre et chou, en câlinant Atrus, sans le gronder, mais en subtilisant le jouet qui respire pour le remettre dehors. Et des fois c'est pas facile du tout. Parce que le chat ne comprend pas mes actions, je pense.
Parce qu'il piaule à la mort, comme ce matin, quand je l'ai attiré fourbement dans la maison pour le détourner de l'oiseau, et que j'ai fermé toutes les portes. (L'oiseau, je suis allée le voir, il était apparemment en bon état physique, pas de sang, pas de membre brisé, mais en choc ; il s'est laissé manipuler en s'agrippant à mes doigts quand je l'ai posé dans l'arbuste à côté, et puis il est parti en voletant après que j'ai essayé de lui donner à boire.)
Parfois j'aimerais être moins sensible - ou ne plus aimer les chats. Est-ce que moi, humaine, je peux changer ma nature ?
]]>J'ai testé pour vous le comprimé à avaler d'un coup de paracétamol, mais on le laisse un peu dans la bouche parce que le chocolat chaud pour le faire descendre est un peu trop chaud. Eh bin, sachez-le, c'est pas bon du tout. Très amer, et très prompt à déployer ladite amertume. Heureusement qu'il me reste une tasse pleine de chocolat pour faire passer ça.
Faire glisser deux gouttes d'huile essentielle de menthe sur mes doigts plutôt que de toucher le goulot : c'est bien.
Les mettre sur l'arête du nez plutôt que dessous : c'est mal.
Répartir le reste de l'HE sur les doigts (deux gouttes c'est gros, en fait) et se frotter les yeux qui pleurent un peu : c'est pire.
Invitée par ma tante à découvrir ce restaurant, j'y suis allée vendredi soir avec elle et son fils.
Salle un peu bruyante au début, et après, je ne sais pas si je me suis habituée ou si le niveau sonore a effectivement baissé.
Nous avons opté pour le menu dégustation : les deux entrées, le plat et les deux desserts.
Salade de lingots, moutarde et fanes de betterave. Betterave rôtie, pickles et en purée. Suprêmes de pamplemousse. Granité pamplemousse moutarde. Réduction betterave. Mayonnaise aux feuilles de moutarde. Gel vinaigre à la moutarde.
Une merveille pour commencer la soirée. Salade froide — très délicatement tiède pour les tranches de betterave rôtie. Les lingots (haricots blancs) sont cachés sous le reste dans la photo, et sont mêlés à des fanes de betterave cuites, et il y a un goût citronné très… cocoonant. Très évident. En fait, ça sera pour moi un peu le fil conducteur de ce repas : des associations surprenantes, et qui pourtant sonnent comme si je les connaissais depuis toujours, comme s'il n'y avait pas d'autres possibilités.
Les petites feuilles de moutarde sur le dessus, un délice ; la deuxième fois de ma vie que je mange cet aliment : la première fois, c'était lors d'une balade, une amie de mes parents en avait cueilli dans la garrigue.
Salade de pois chiches au sumac. Carottes rôties au sumac, pickles et en purée. Haricots verts blanchis et pickles. Purée haricots verts. Condiments aux fanes de carottes, amandes, citron confit et sumac. Crumble aux amandes et sumac. Suprêmes de citron, gel citron.
Cette seconde entrée est à notre goût un peu moindre : le moelleux des haricots blancs laisse place à des pois chiches un peu farineux, un peu bourratifs. Mais les petites carottes et les haricots croquants relèvent le niveau. Le crumble d'amandes et les petits tas de purée de carottes détonnent.
Épeautre tiède. Choux fleur rôti au xawaash et en purée. Mange-touts rôtis au xawaash, pickles et en purée. Oignons rôtis et pickles. Mascarpone au xawaash. Noix torréfiées et tuiles aux noix.
Un délice. Les mange-tout, j'adore, et ceux-ci sont tendres, pliables, goûteux. Les petits condiments sont d'une douceur ! Le mascarpone m'intrigue – c'est un restaurant végétalien – j'aurais dû leur demander la recette 😛
Le xawaash, découvré-je, est un mélange d'épices somalien, qui pourrait être un équivalent du ras-el-hanout maghrébien : chaque famille a sa recette, mais il semble que cumin et coriandre soient la base, et ensuite gingembre, poivre, cannelle. Peut-être un peu trop subtil pour mes papilles – va falloir retester !
Le petit oignon rôti : une tuerie. Les petits radis (ou bien était-ce des navets minuscules ?) sont succulents.
Sorbet à la cerise. Gelée à l'estragon. Condiment estragon. Cerises fraîches et cerises au sirop. Biscuit au son de blé.
L'estragon ne me semble pas une herbe facile à traiter, et ici il l'est merveilleusement. La gelée à l'estragon est une belle trouvaille – il m'a semblé qu'il était aussi au jus de cerise, mais à un moment ça devient difficile de distinguer exactement les goûts, les papilles et le cerveau étant fort sollicités depuis le début de la soirée.
La photo vu de dessus n'étant pas extra, j'en ai fait une autre :
(oui, il y a beaucoup de bruit, j'ai évité le flash)
Je discute un peu avec la serveuse sur l'association cerise-estragon, qui ne me serait pas venue à l'idée, et elle répond que fruits et herbes, ça va toujours bien ensemble. "Je fais des mojitos à la sauge, par exemple". Joyeuse, j'assène que la prochaine fois que je viens au Locafé, je prendrai ça, et elle, un peu confuse, dit "Non non mais c'est chez moi que je fais ça". Et moi, ne perdant donc pas une seconde pour me rendre ridicule : "Ah ! Vous m'invitez ?". Gentille serveuse, si vous lisez ceci, sachez que la honte est ma nouvelle colocataire. Encore pardon.
(mais ça m'a donné des idées pour piocher dans le bloc de sauge du jardin partagé)
Soupe glacée de fraises et Rhubarbe. Siphon menthe. Meringue menthe. Gel Fraise et Rhubarbes. Fraises fraîches. Menthe. Rhubarbe pochée.
Et pour finir ce repas, encore un accord fruit rouge et herbe aromatique, plus conventionnel celui-là, mais toujours efficace. La crème de menthe au siphon est extra, grasse juste comme il faut pour napper le palais et légère en même temps. La rhubarbe n'est pas sucrée du tout et fait un contrepoint avec la fraise, naturellement plus forte en goût.
Plus un kombucha maison rhubarbe et estragon, parfaitement raccord avec les plats. Je n'ai pas aimé son odeur, assez fermentée, presque ammoniaquée, mais son goût était excellent, frais, très pétillant, avec la note verte de l'estragon très marquée. Et il m'a duré tout le repas.
Je conseille grandement, nous nous sommes absolument régalé⋅es. Le menu change toutes les semaines : je reviendrai.
Prix : 28€ pour les 5 plats, 3€ pour le grand verre de kombucha.
Les quantités étaient très bien ajustées : nous étions rassasié⋅es après notre repas, mais pas alourdi⋅es (mais le retour en vélo a été bienvenu).
Locafé
31 Rue d'Alembert, Grenoble
Site web du Locafé
Voilà la carte en question :
Elle paraît normale, malgré quelques points qui trahissent la présence d'une gigantesque bête : une ombre étrange derrière les montagnes du nord-ouest, et une plaine fort découpée au sud-est.
En effet :
Je tiens à préciser que je n'ai pas dessiné le dragon ni les ombres. Le site fournit des fichiers psd pour chaque race et sexe de dragons, et il est demandé de ne rien dessiner qui dépasse, ni de toucher aux ombres. Donc, ça claque, mais c'est surtout l'œuvre des designers de Flight Rising.
(et argl, sur fond sombre je vois des couleurs qui dépassent, je corrigerai – peut-être)
Peinture réalisée avec GIMP, carte dessinée à la mimine et au jugé 😛, et les décors viennent des brosses créées par StarRaven Sketchy Cartography Brushes.
Je vous invite également à aller voir le sujet sur le forum, il y a de très, très belles œuvres : Greenskeeper Gathering 2022 - Submission.
]]>Inktober est un défi annuel de dessin ou peinture – à la base de dessin à l'encre, d'où le nom, mais maintenant beaucoup plus large. Cette année, j'avais remarqué que les propositions de thème pour chaque jour allaient bien deux par deux, et ça tombait bien parce que je ne me sentais pas de faire 31 peintures au vu de comment j'avais géré l'an dernier. J'ai donc décidé de faire une peinture tous les deux jours, qui mêle deux thèmes consécutifs.
Divulgâchage : je n'ai fait que la moitié, encore une fois. Mais je suis assez contente du résultat !
Et après, novembre est arrivé. Beaucoup trop vite. Et j'ai complètement laissé la peinture de côté, parce qu'en novembre, j'écris 😊 Ça aussi, faudra que j'en parle un jour, mais c'est "pas fini™".
Bilan : plutôt positif. Je ne suis toujours pas assez rapide, et je pense que l'an prochain je vais simplifier à mort mon processus, parce que le but n'est pas vraiment de produire au maximum, mais d'être constante dans le dessin, comme le dit le site :
Note: you can do it daily, or go the half-marathon route and post every other day, or just do the 5K and post once a week. What ever you decide, just be consistent with it. Inktober is about growing and improving and forming positive habits, so the more you’re consistent the better.
Peut-être faire en noir et blanc, juste des crayonnés ? La couleur est une chose que j'adore manier mais qui est très chronophage. Ou même : sur papier 🙀 (bon, pour la simplification du processus, on repasserait, parce que scanner est un peu compliqué chez moi). Bref, ne nous mettons pas la rate au court-bouillon : en octobre 2022, je ferai mieux. Voilà. C'est décidé.
]]>Et même si je n'aime pas trop les enfants et que je n'ai aucune compétence pour m'en occuper, j'ai un peu envie de me retrouver sur cette île et cet orphelinat et ces enfants doués de magie pour jouer avec elleux.
J'essaierai d'écrire une critique plus longue sur ce livre.
]]>La recette originelle est ici : Gâteau pommes noisettes absolument irrésistible, chez la Fée Stéphanie
J'ai juste fait quelques ajustements : poudre d'amande de mon côté (parce que j'avais la flemme de mixer des noisettes), bicarbonate de sodium uniquement (j'ai mis environ 4g pour remplacer les 8g de levure chimique plus la cuillère à café de bicarbonate), et une cuisson un peu plus longue à 170°C (j'avoue que je ne sais pas très bien pourquoi je n'ai pas respecté les 180°C de la recette…). Ah et puis j'ai coupé les fruits au couteau à légumes parce que je n'ai pas de mandoline.
La moitié des pommes va sur le dessus du gâteau, c'est voulu, ne faites pas l'impasse sur ce détail ! Les fruits à l'intérieur de la pâte sont moelleux, presque fondus, ceux sur le dessus sont croustillants, mâchants, et caramélisés - et la peau ajoute aussi un petit quelque chose, une meilleure tenue, sans parler du visuel.
Je conseille grandement la recette, elle est simple : couper et réserver, mélanger, dresser, enfourner. Même la disposition en cercle des tranches de pomme sur le dessus est rapide - et au pire, jeter les fruits en pluie devrait être tout aussi bon !
Bin c'est pas tout ça mais moi je vais me resservir.
]]>The important thing to understand is the name of the file directly references the name of the theme's template file that will be used to render. The standard name for the main template file is default, so the file would be named
default.md
.You can, of course, name your file whatever you like, for example: document.md, which would make Grav look for a template file in the theme that matches, such as the
document.html.twig
Twig-template.This behavior can be overridden in the page by setting the template parameter in the headers.
Source : Documentation de Grav, sur les pages
Ce dernier paragraphe, je ne l'avais jamais remarqué – et pourtant il a même un style de mise en avant. Et cette fonctionnalité est là depuis… toujours. J'ai remonté les commits dans l'historique de la page de documentation, le paragraphe existe depuis 8 ans, depuis la création du CMS.
Je me sens un peu nouille, parce que c'était vraiment le truc qui m'agaçait, cette obligation de nommer ses fichiers comme le template. Maintenant mon workflow va être fluidifié, je vais pouvoir écrire dans mon logiciel préféré, puis simplement copier le fichier dans le dossier idoine de mon site, et roule ma 🐔
]]>Mention spéciale à l'animation en début d'expo, où on peut créer sa propre gravure, de façon numérique, mais en suivant toutes les étapes : pose du vernis, dessin, passage dans l'acide, encrage, pose sur papier… et impression pour récupérer son œuvre !
Il y a également des œuvres par les étudiant⋅es de l'école Émile Cohl, inspiré⋅es par l'exposition.
Article à propos de l'exposition sur FranceTV.info
(oh, et puis j'ai acheté des olives et de l'ajvar, et beaucoup trop d'ustensiles de cuisine trop cool, mais c'est une autre histoire)
]]>Pas encore défini de méthode qui me permette d'effectivement écrire ces notules sans friction, mais ça va venir (j'ai en tête des bidouilles à base de rsync, et déjà, je surréfléchis 😅).
]]>Audrey Alwett, Magic Charly, Tome 1, L'Apprenti, Gallimard, 2019, 409 p. (ISBN 978-2-07-512145-3)
De prime abord, je n'ai pas trop aimé. J'y lisais une ambiance Harry Potter juvénile qui ne m'amuse plus. Mais rapidement, je me suis prise au jeu. Et j'ai finalement adoré !
Quand tu étais petit, tu racontais à tout le monde que ta grand-mère était une sorcière ! Vous vous entendiez comme larrons en foire. Elle avait une sacrée imagination, elle aussi…
Très vite, on se rend compte que oui, Dame Mélisse est une sorcière – une magicière, dans les termes de ce monde –, et que Charly aussi, même s'il ne le sait pas. Et très vite aussi il se retrouve embrigadé dans ce monde, pour retrouver la mémoire de sa grand-mère. Pour cela, il a un chapeau magique, un chat (Mandrin, son familier, un espèce de gros matou à poils longs), et plus tard un mentor et une acolyte.
Tu es un magicier, Charly.
(cette citation me paraît être un hommage à Harry Potter, mais comment pouvait-on dire cela autrement ?)
Et, sous les dehors rigolos des tartes chercheuses à la crème, des citrolles (carosses-citrouilles que l'on fait pousser) pourries et des termes à la Bertie Crochue, un monde très dur est décrit. Un monde où la magie est extrêmement réglementée parce qu'elle est rare, et même en cours de disparition si on en croit les rumeurs. Ce qui mène à un système injuste : les puissants le sont politiquement et magiquement, et ont la police et l'Académie magique dans leur poche, tandis que les autres survivent au mieux, en utilisant juste la quantité de magie qui leur est attribuée, espérant que la milice ne vienne pas trop fourrer son nez, parce que quand les miliciens veulent trouver des preuves, ils en trouvent. (toute ressemblance avec un système policier existant est sûrement une coïncidence, n'est-ce pas)
La première scène est très colorée : c'est un souvenir de Charly, où sa mère cuisine des beignets à prédictions (c'est comme des fortune cookies, mais avec des prédictions extrêmement rapprochées dans le temps : "ton chat va te voler ton beignet", "tu vas tomber de ta chaise"). On sent la chaleur et la lumière du matin, l'odeur de la confiture et des gâteaux, et la tendresse. C'est écrit du point de vue de Charly, on ne sait que ce qu'il sait, et c'est un tournant de l'histoire – comme souvent ce genre de prologue.
Charly, le protagoniste, est un jeune homme sympathique, et sa personnalité est bien cernée. J'apprécie notamment le détail de sa gestion des émotions, qu'il emprisonne dans son poing, c'est une idée ingénieuse, très réaliste – je m'imagine tout à fait en train de faire ce geste pour contenir une émotion trop forte. Et, sans en révéler trop, ce n'est pas un geste anodin. Charly est un grand Noir baraqué, qui a souvent peur de faire peur à cause de son apparence (et qui culpabilise beaucoup), terriblement gentil, qui fait passer les autres avant lui – dans le tome 2, on le traite même de paladin !
Le second personnage principal est Sapotille, camarade de classe de Charly, et magicière extrêmement talentueuse. Petite, blonde, un peu ronde, elle est orgueilleuse et solitaire, mais ce sont des armes et armures qu'elle a conçues pour se protéger. Pauvre noune… Elle n'a pas eu une vie facile du côté magique, et elle est assez difficile d'accès : elle ne fait confiance à personne au début, et peu à peu se laisse approcher.
Il y a une romance qui semble se construire entre les deux protagonistes mais elle n'est pas le centre de l'histoire. Pas de coup de foudre, ni de "enemies to lovers", quelque chose de plus simple, deux jeunes qui vivent des aventures ensemble qui les rapprochent.
On a également June, meilleure amie de Charly et bêtisière en chef : comme elle est une gosse de riches et qu'elle déteste ça, elle met un point d'honneur à être la plus rebelle possible. C'est un peu l'élément comique, elle est agaçante tout en restant un personnage chouette et dynamique.
Il y a de nombreuses trouvailles autour de la magie que j'aime beaucoup : par exemple, elle fait pousser les plantes, et donc il faut débroussailler les balais volants en route, pour éviter de s'écraser parce qu'un buisson ce n'est pas très aérodynamique. Et les sorts sont énormément liés à la mémoire : on écrit dans son grimoire pour les imprimer dans sa tête, on peut vendre ses souvenirs ou les encapsuler dans des objets pour augmenter la quantité de magie qu'on peut utiliser – en passant outre les réglementations.
J'y vois aussi un peu un lien avec la série Dead like me : dans ce monde, on est vivant tant que la Mort ne vient pas nous chercher.
Morceaux choisis :
L'école de Charly n'est pas de la première fraîcheur.
Le toit [de l'école] fuyait avec la nonchalance d’un vieux baron incontinent et il fallait placer des seaux sur les tables, les jours de pluie.
À propos des courses de citrolles organisées dans Thadam, la ville des magiciers.
– Elles ont l’air super dangereuses, ces courses !
– Bah, n’exagérons rien. La plupart du temps, il n’y a pas de mort.
Charly vient d'animer une serpillière pour l'aider à faire le ménage. Au lieu de lui ordonner de travailler, il l'apprivoise.
— Comment je vais t’appeler ? se demanda-t-il à haute voix. Pépouze, ça te dit ?
Pour toute réponse, la serpillière se mit à ramper loin de lui. Ce ne fut que lorsqu’elle approcha de la porte que Charly comprit qu’elle prenait la poudre d’escampette.
— Attends ! Reviens !
La serpillière hésita.
— S’il te plaît ? tenta Charly.
La serpillière reprit sa route vers la sortie. Charly était à peu près certain qu’il ne pouvait pas laisser une serpillière animée par ses soins se balader en toute liberté dans les rues. Il en était responsable magicièrement, ou quel que soit le mot adéquat. Il lui courut après et l’attrapa à pleines mains.
— Il faut qu’on discute, toi et moi.
En réponse à quoi la serpillière lui sauta à la figure et serra de toutes ses fibres.
(je l'aime tellement, ce gamin, il parle gentiment à tous les objets qu'il croise)
En bref : L'apprenti est un charmant livre, qui ouvre une trilogie bien chouette. Et je suis déjà en train de dévorer le tome 2.
Note globale : 3/4
]]>Nous avons trouvé tout ce que nous cherchions (à l'exception de mitouffles pour mes petites pattes froides, mais je tomberai bien dessus un jour).
Sur la photo ci-dessus, de gauche à droite et de haut en bas :
Ces deux derniers éléments étaient encore au fond du sac quand j'ai pris la photo, et j'avais déjà tout démonté, donc hop photo à l'arrache :
Voilà, c'est tout, vous pouvez retrouver une activité normale.
]]>Il y avait de la lumière dans la forêt. Les travailleurs étaient tous rentrés pour la nuit, et il n’y avait pas de route traversante, donc ce ne pouvait être des voyageurs. Si c’était le cas, ils s’étaient bien perdus ! Henriette regardait par la fenêtre, fascinée, cette lueur jaune, qui ne vacillait pas, ne semblait pas s’approcher, et pourtant être en mouvement.
Lorsque sa mère la héla, elle se tourna à regret, saisit le linge qui séchait près du feu pour le tremper à nouveau dans le baquet d’eau chaude, et le tendit à la femme agenouillée près du malade. Cette dernière lui sourit rapidement, prit le linge, le plia en deux, y déposa une cuillerée du mélange dans le bol à son côté, le replia et le déposa sur le torse de l’homme couché dans le lit. Henriette recula, tant l’odeur de moutarde du mélange était forte, exacerbée par l’eau chaude.
– J’aurais besoin d’eau chaude propre également, s’il te plaît, il lui faut du calme et une tisane de valériane lui fera du bien.
Sans un mot, la fillette s’affaira. Elle était habituée à recevoir des ordres, que ce soit à la maison, ou bien au moulin, où elle travaillait à chasser les rats - tâche bien ingrate, soit dit en passant. Le silence retomba. La doctoresse retira le cataplasme et redressa doucement le père d’Henriette, pour l’aider à boire la tisane. Puis elle le recoucha, et se leva.
Périlune s’étira ; le temps passé à genoux à piler les ingrédients pour le sinapisme l’avait complètement engourdie.
– Maîtresse miresse, comment va-t-il ? s’inquiéta la mère.
– Pour l’instant, il se repose, et je pense qu’il ira bien demain. Dormir sera bon pour tout le monde.
La femme se détendit, désigna à Périlune une couche non loin du feu, et se glissa ensuite dans la sienne, pendant qu’Henriette s’adossait au mur près de la cheminée.
Sur sa couche, Périlune surveillait du coin de l’œil la lueur de la forêt. Puis, sans un bruit, la jeune femme attrapa sa besace et sa pèlerine, et sortit. Se retournant par réflexe, elle vit à la fenêtre, dans l’obscurité, le visage de la petite, plein d’étonnement et de curiosité. Un signe discret, et Henriette apparaissait à la porte, enveloppée dans sa cape.
– Maîtresse, que faites-vous ?
– Je vais voir ce qu’est cette lueur. L’avais-tu vue ?
Ravie qu’on lui pose une question, Henriette s’exclama à voix basse que oui, bien sûr, et elle décrivit ce qu’elle avait remarqué.
– La lumière me semble plus vive, à présent. Et elle… pulse, on dirait.
– Tu as l’œil, petite.
– N’avez-vous point peur ?
Périlune sourit.
– Non. J’ai vu beaucoup de choses dans ma vie, et celle-ci ne m’effraie pas.
Henriette hésitait, partagée entre sa crainte et son intérêt. Mais ce dernier fut le plus fort.
– Puis-je vous suivre ?
– Si tu le souhaites.
La femme et l’enfant s’enfoncèrent alors dans la forêt.
Petit à petit la lumière se fit plus forte, plus nette. Des formes se dessinèrent en son sein. Henriette n’en détachait pas les yeux, et Périlune remarqua qu’elle tremblait. Elle posa doucement sa main sur l’épaule de la fillette, et murmura :
– Ce sont des esprits. Ils ne nous feront pas de mal. Tu peux laisser ta peur passer à travers toi.
– Sont-ce les âmes des défunts mal enterrés ? Je peux prier pour elles.
– Non, ce ne sont pas des humains. (« Curieux choix de mot », pensa Henriette) Les esprits sont… des forces de la nature, qui prennent des formes selon ce qu’elles croisent.
– Vous dites qu’ils ne nous feront pas de mal, mais que font-ils ici ?
– Tout comme le daim ou le sanglier, ils passent selon des chemins connus d’eux seuls.
Périlune plongea la main dans sa besace et en tira une branche d’aneth.
– Si tu en ressens le besoin, brandis ceci devant toi, cela te protégera.
Puis, déposant son sac au sol, elle avança doucement vers les formes mouvantes. Ses mouvements se firent plus amples, plus agiles, en accord avec une musique inaudible. Henriette, subjuguée, restait sans bouger. Et puis ses pieds se manifestèrent. Elle ressentit un frisson de bas en haut, et entendit soudain la mélopée. Ça ne ressemblait en rien à ce qu’elle connaissait. Pas un chant, pas une vielle, bien autre chose… Sa peur évanouie, elle se mit à danser. La doctoresse et l’enfant, au milieu des lumières chaudes, dansaient lentement, souriant dans la nuit d’automne, entraînées par la troupe d’esprits.
« N’allons pas trop loin. » Périlune n’avait pas perdu sa lucidité, et elle savait qu’elle avait un malade à traiter dans la maison à l’orée du bois. Satisfaire la curiosité était une chose, s’y perdre en était une autre. Elle attrapa l’épaule de la fillette, qui se dégagea comme si cela faisait partie de la sarabande dans laquelle elle était plongée. Périlune fit un pas en avant, essaya de nouveau, et de nouveau l’enfant, leste comme une loutre, lui échappa.
– Henriette !
Le son de sa voix claqua dans la musique silencieuse, mais n’eut aucun effet. La petite continuait de valser, les bras au-dessus de la tête et les yeux fermés. Périlune jura in petto. Elle commençait à regretter d’avoir laissé sa besace… où donc, déjà ? La danse des esprits n’était pas si rapide, mais apparemment elle les avait emmenées loin de leur point de départ. Périlune remarqua que le fichu mauve de la fillette commençait à se dénouer. Elle s’en saisit et le décrocha. Puis d’un geste vif le noua autour de la main gauche d’Henriette, et autour du sien. La branche d’aneth dépassait largement du corsage de la petite et Périlune l’extirpa adroitement. Elle la tint devant elle - oui, c’était un peu de la superstition, mais ça ne faisait pas de mal - et se mit à rebrousser chemin, doucement, toujours dans le rythme, pour ne pas brusquer Henriette et la pousser à la suivre. L’enfant, toujours extatique, suivit docilement cette fois, trébuchant de temps en temps, contrainte qu’elle était, mais sans sortir de la danse.
Plusieurs fois Périlune dut ralentir, louvoyer, pour laisser à Henriette l’illusion de sa liberté de mouvement, mais au bout d’un temps qui lui parut bien long, les deux étaient sorties du champ de lumière des esprits. La musique étrange s’estompa dans la tête de Périlune, et elle attendit patiemment qu’il en soit de même pour la gamine. Cela ne se fit pas attendre, et c’est une Henriette déboussolée et confuse qui émergea.
– Ma dame ! Veuillez me pardonner pour mon mauvais comportement ! Me voilà bien honteuse !
– Allons, Henriette, ce n’est rien. Perdre la tête pour danser n’est pas pécher. Rien de grave ne serait arrivé, au pire nous nous serions retrouvées de l’autre côté de la forêt, et le retour aurait pu être long.
– De l’autre côté de la forêt ? Elle se termine donc quelque part ?
Périlune rit.
– Tu n’as jamais voyagé ?
– Eh bien non ma dame, on m’a toujours interdit d’aller plus loin que les bois, et le village le plus proche est à un jour de marche, je ne l’ai jamais vu.
– Un jour, tu iras, si l’envie t’en prend.
Henriette marmotta, ne sachant trop que penser. Partir, rien que l’idée était terrifiante. Ce voyage dans la forêt, avec ces choses (« Ces esprits », se reprit-elle), c’était déjà bien plus d’aventure qu’elle n’aurait pu penser. Mais… un jour, oui, peut-être.
Périlune regarda autour d’elle. La lumière des esprits était désormais loin, mais une autre avait pris sa place, plus froide et pourtant chaleureuse. Familière. La Lune éclairait largement la clairière où elles étaient arrivées. Et sur le bord, de grands bosquets de sauge officinale. La jeune femme, ravie, alla en cueillir une brassée.
– Il me manquait justement cet ingrédient pour les soins à prodiguer à ton père dans la matinée.
La petite mit les plantes dans son tablier, toutes deux repartirent vers l’orée, où Périlune récupéra sa besace. Elles arrivèrent devant la maison endormie, et enlevèrent leurs pèlerines pour faire le moins de bruit possible à l’intérieur. Henriette réintégra sa place près du foyer, tisonna distraitement, et se rendormit vite.
Périlune, après avoir jeté un œil sur son patient, qui dormait paisiblement, resta éveillée jusqu’à l’aube. Elle s’en voulait. Elle se reprochait son insouciance. Elle avait reconnu les esprits tôt, ne s’était pas inquiétée, et n’avait pas imaginé que la petite serait aussi sensible à leur contact. Alors, oui, comme elle l’avait dit tantôt, rien de grave n’aurait pu se passer. À court terme. Mais qui sait ce qu’Henriette avait vraiment entendu et vu durant sa transe ? La jeune miresse se promit de revenir dans quelques temps, juste pour voir si tout se passait bien.
L’année suivante, lorsqu’elle demanda des nouvelles d’Henriette, on lui répondit qu’elle avait un jour sauté sur un chariot en direction du village d’à côté. On ne l’avait jamais revue.
20201108-20201109
Périlune est un personnage créé il y a fort fort longtemps sur un forum de créatifs et créatives, dont je m'aperçois qu'il reste bien peu de traces sur Internet… quelques illustrations sur mon ancien blog Au griffon griffonnant tout au plus. Je n'ai pas republié les textes de l'ancien ancien blog désormais disparu, car son histoire est en refonte depuis 2011 au minimum.
En quelques mots : elle était à la base une lhymbienne (peuple inventé dans le forum en question, à l'aspect démoniaque, cornes et oreilles pointues à l'appui) incapable de magie contrairement à ses pairs, et elle se basait sur des poudres et des potions pour faire illusion. Avec le temps, le côté "heroic fantasy" un peu banal m'a lassé, et j'ai accumulé avec les années des données pour transposer son monde dans le XIIIe siècle de notre Terre, avec quelques variations mineures. Ce texte est la première véritable production de ce nouveau monde, beaucoup de choses ne sont pas encore dévoilées, mais j'espère que cela n'a pas entravé la lecture !
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