Carnet

Pour être honnête, je blogue peu. La ligne éditoriale est, en gros : des créations (dessin, bijouterie, écriture), du développement web (à ce jour, un retour de conf, un script bash et un peu de CSS), des critiques de bouquins, de l'humeur (ça dépend™)…

Tout Articles Notules

Notules : petites notes, petits brouillons, humeur et pensées nécessitant de sortir mais pas forcément sous la forme d'un article construit.

Je jette un œil par-dessus l'épaule de l'Amoureux pendant qu'il joue à SteamWorld Heist. Il me montre des éléments de l'inventaire, et un objet m'intrigue. Ça ressemble à un cerveau dans de la glace. Voilà la fiche de la chose :

Céphalée parfum vanille ; Chapeau ambassadeur ; Un testament présumé de la gloutonnerie des races d'antan, la légende veut que cette condition apparaisse lorsque l'on mélange trop de chaudoudoux et de froipiquants. Cet article est toutefois très utile pour vous aider a garder votre cool dans les situations les plus chaudes. Il peut également être utilisé pour refroidir vos boulons durant l'été.

Et là je perds les pédales. « Hiiiiiii des chaudoudoux et des froipiquants hiiiii je sais pas qui a traduit mais c'est une personne de bon goût hiiiiiii. » (à peu près)

Parce que oui, les chaudoudoux et les froipiquants, ça n'est pas bien souvent que j'en croise : ils viennent du livre Le conte chaud et doux des chaudoudoux de Pef. Ce livre fait partie de mon enfance, et je me sens souvent un peu seule quand j'en parle 😅

À noter que la version en anglais n'a pas la même références 😄 de ce que je comprends c'est plutôt une référence au rappeur Vanilla Ice.

Brainilla Ice (Ice Baby); Ambassador Hat; A deliberate pointer to a well-known and dreaded Shiner condition, deriving from excessive mixin' of the hotsies and coldsies. Makes for both a visualization of the problem per se, and a pretty good reminder to keep your cool. Can also double as a popsicle on a boiling summer day, though it might be hard to swallow.

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En ce moment, je "joue" avec NVDA, un lecteur d'écran, pour m'améliorer pour de vrai en accessibilité numérique.

Le synthétiseur de Microsoft (Speech API) est agréable à l'écoute, il fait "naturel", par contre ne sait pas jongler avec les langues, et donc ne change pas quand il rencontre un attribut lang, ce qui est pas extra. "Android" prononcé "Endroit", c'est… heu, voilà. Et ça ne reconnaît pas "etc" (ça prononce "ète").

Le synthétiseur eSpeak NG est, lui, capable de ça, mais… ouch, que c'est difficile à écouter, c'est haché, c'est synthétique, quoi. Moche à mes oreilles – mais c'est peut-être juste une question d'habitude.

J'ai encore beaucoup à apprendre mais c'est passionnant de se plonger dedans.

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Jour de grève. Aujourd'hui je ne vais pas manifester, mais je participe aux communs quand même ! Deux heures de balade tranquillou dans mon quartier, seule avec mon téléphone en mode GPS, et StreetComplete. J'ai rempli 120 quêtes, ça va, bon rythme.

En quelques mots, StreetComplete est un logiciel (pour Android, mais il existe peut-être pour d'autres OS) qui permet d'améliorer OpenStreetMap, en enrichissant sa base de données sur le revêtement des chemins, l'éclairage, les poubelles publiques, les passages piétons ("Y a-t-il un îlot ?" "Y a-t-il un revêtement podotactile ?", etc). C'est plutôt simple, ludique, et – mais est-ce vraiment un avantage 🥲 ? – il y a beaucoup de quêtes (de tâches à effectuer).

À noter qu'il faut un compte OpenStreetMap pour jouer – c'est logique mais mieux vaut le préciser.

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En fait, le format JSON, qui n'accepte pas les commentaires, c'est la pire des idées pour des fichiers de configuration, non ? Un fichier de conf', c'est quelque chose où on peut vouloir expliquer les choses, les choix faits, éventuellement les possibilités pour d'autres choix, et quoi de mieux qu'un commentaire ?

(oui, je sais que les commentaires n'ont pas la cote ces temps-ci, notamment dans l'univers Symfony, où on semble considérer que si un commentaire est nécessaire c'est que le code n'est pas clair, ça se discute, hein (et on m'a sorti l'argument "Oui mais si un dev futur change le code mais pas le commentaire ?" "Bin tu le pourris à la revue de code", aurais-je voulu répondre, mais je n'y ai pas pensé sur le coup ("Avec une mâchoire d'âne", c'est tellement mon motto, et mon mode de fonctionnement, les réparties arrivent tellement tard… mais je digresse, fermons cette, heu, ces parenthèses)))

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Épiphanie : je dis la fameuse réplique du Tentacule Pourpre de manière erronée depuis toujours…

C'est "I feel like I could... like I could... like I could... TAKE ON THE WORLD!!". Alors que j'ai toujours dit "take over the world".

Je suis rouge (pourpre) de honte.

Image du tentacule pourpre brandissant ses bras vers le ciel

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Décor : dans le lit, la nuit.

Personnages : un moustique, une humaine (moi).

Le moustique : "Oh, je vais m'approcher de cette montagne rose qui sent bon le CO2 !"
Moi : donne une grande baffe dans l'air pour virer le moustique.
Le moustique : "Je viens de vivre une expérience mystique ! Un ouragan s'est élevé depuis la grande montagne, c'est un signe, elle me teste, je dois persévérer !"
Moi : "Mais bordigaille."

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En pleine dissonance cognitive…

J'aime les chats, et j'aime d'amour mon Atrus-le-chat ; je sais aussi que les chats sont des chasseurs, des prédateurs, que c'est leur nature. Je félicite Atrus quand il choppe un truc, je lui dis qu'il est un trébonchat, et dans le même temps je compatis pour la petite proie - surtout quand elle est encore vivante. J'essaie de ménager chèvre et chou, en câlinant Atrus, sans le gronder, mais en subtilisant le jouet qui respire pour le remettre dehors. Et des fois c'est pas facile du tout. Parce que le chat ne comprend pas mes actions, je pense.

Parce qu'il piaule à la mort, comme ce matin, quand je l'ai attiré fourbement dans la maison pour le détourner de l'oiseau, et que j'ai fermé toutes les portes. (L'oiseau, je suis allée le voir, il était apparemment en bon état physique, pas de sang, pas de membre brisé, mais en choc ; il s'est laissé manipuler en s'agrippant à mes doigts quand je l'ai posé dans l'arbuste à côté, et puis il est parti en voletant après que j'ai essayé de lui donner à boire.)

Parfois j'aimerais être moins sensible - ou ne plus aimer les chats. Est-ce que moi, humaine, je peux changer ma nature ?

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Aujourd'hui je suis un peu malade, donc je suis léthargique, mes réflexes et mon intelligence sont diminuées.

J'ai testé pour vous le comprimé à avaler d'un coup de paracétamol, mais on le laisse un peu dans la bouche parce que le chocolat chaud pour le faire descendre est un peu trop chaud. Eh bin, sachez-le, c'est pas bon du tout. Très amer, et très prompt à déployer ladite amertume. Heureusement qu'il me reste une tasse pleine de chocolat pour faire passer ça.

Faire glisser deux gouttes d'huile essentielle de menthe sur mes doigts plutôt que de toucher le goulot : c'est bien.
Les mettre sur l'arête du nez plutôt que dessous : c'est mal.
Répartir le reste de l'HE sur les doigts (deux gouttes c'est gros, en fait) et se frotter les yeux qui pleurent un peu : c'est pire.

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On revient de la vente de bouquins de la bibli. Ça va, on a juste pris 13 ouvrages 😅 on est raisonnables.

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Je suis en train de lire La maison au milieu de la mer céruléenne. Pardon, de le dévorer. C'est doux, c'est coloré, c'est brusque par moments, c'est tellement bien. Il y a des personnages queers, qui sont juste… juste des gens, quoi, pas définis par leur orientation, et c'est beau. Je chouigne un peu en lisant.

Et même si je n'aime pas trop les enfants et que je n'ai aucune compétence pour m'en occuper, j'ai un peu envie de me retrouver sur cette île et cet orphelinat et ces enfants doués de magie pour jouer avec elleux.

J'essaierai d'écrire une critique plus longue sur ce livre.

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